Israël en guerre - Jour 537

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Cisjordanie: Un adolescent arrêté pour des graffitis « hostiles » dans des implantations

Un communiqué de la police a ajouté que les investigations ont révélé "qu'une partie étrangère a contacté le mineur via l'application Telegram, lui a confiant diverses tâches en échange d'un paiement en crypto-monnaie"

Des graffitis peints sur les murs de l'implantation de Gush Etzion, en Cisjordanie, qui, selon la police, véhiculent des messages "menaçants" pour les Israéliens, le 17 février 2025. (Crédit : Police israélienne)
Des graffitis peints sur les murs de l'implantation de Gush Etzion, en Cisjordanie, qui, selon la police, véhiculent des messages "menaçants" pour les Israéliens, le 17 février 2025. (Crédit : Police israélienne)

La police israélienne a fait savoir qu’un jeune homme de 17 ans avait été arrêté après des plaintes qui dénonçaient des graffitis « menaçants  » qui avaient été peints à plusieurs endroits du bloc d’implantations de Gush Etzion en Cisjordanie, au sud de Jérusalem.

La police a noté que les graffitis comprenaient les phrases « Enfants de Ruhollah » – une référence à Ruhollah Khomeini, le fondateur de la république islamique d’Iran – et « Occupants de Khaybar », une référence faite à une région de l’actuelle Arabie saoudite d’où les Juifs avaient été chassés par les Arabes il y a environ 1 400 ans.

Selon les forces de l’ordre, ces messages étaient destinés à « transmettre un message hostile et menaçant à l’égard des Israéliens ».

« Après une enquête rapide, un suspect de 17 ans a été retrouvé. La bombe de peinture utilisée pour les graffitis a été saisie en sa possession et, au cours de l’enquête, le suspect a avoué les faits », ont indiqué les agents.

Le communiqué de la police a ajouté que les investigations ont révélé « qu’une partie étrangère a contacté le mineur via l’application Telegram, lui a confiant diverses tâches en échange d’un paiement en crypto-monnaie ».

« Il est également apparu au cours de l’enquête que cette même partie a suggéré au suspect de commettre d’autres infractions graves, notamment d’incendier des véhicules et de brûler des infrastructures électriques et de communication », ont dit les forces de l’ordre.

Elles ont affirmé que « l’enquête se poursuit afin d’examiner toutes les circonstances et les autres parties impliquées ».

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