Des médiateurs s’accordent au Caire pour coordonner la mise en œuvre de l’accord

Des médiateurs égyptiens, qataris, américains et israéliens se sont mis d’accord vendredi sur « toutes les dispositions nécessaires pour mettre en oeuvre » l’accord de cessez-le-feu à Gaza, dans l’attente de son approbation finale par le gouvernement israélien, ont rapporté les médias publics égyptiens.

Citant une source égyptienne informée, Al-Qahera News a déclaré que des discussions techniques tenues pour ce faire vendredi au Caire se sont terminées « sur une note positive ».

Les négociateurs sont convenus de mettre en place une salle d’opérations conjointe au Caire pour « assurer une coordination efficace » et le respect des conditions de la trêve.

Sous réserve du feu vert final du gouvernement israélien, elle doit entrer en vigueur dimanche assortie de premières libérations d’otages israéliens en échange de celle de prisonniers palestiniens, aux termes de l’accord annoncé mercredi, a déclaré cette source.

Des représentants de l’Égypte, du Qatar, des États-Unis, d’Israël et des Territoires palestiniens participeront à cette cellule, a-t-elle précisé.

Au cours des pourparlers vendredi, les négociateurs sont aussi convenus de faciliter l’entrée de 600 camions d’aide par jour, conformément à l’accord, a indiqué la source.

Après plus de quinze mois de guerre, le cabinet de sécurité israélien a donné vendredi son aval à l’accord de cessez-le-feu avec le groupe terroriste palestinien du Hamas, qui était soumis vendredi soir au gouvernement israélien.

Des camions attendent du côté égyptien de la frontière, où le ministère égyptien des Affaires étrangères a appelé jeudi à une distribution rapide, sûre et efficace de l’aide humanitaire – la plupart du temps pillée par le Hamas ou des gangs de l’enclave.

En annonçant la trêve, le président américain, Joe Biden, a déclaré mercredi qu’elle « augmenterait l’aide humanitaire indispensable aux civils palestiniens ».

Les frappes israéliennes ont fait plus de cent morts depuis l’annonce de l’accord mercredi, selon les secours dans la bande de Gaza, qui ne font pas de distinction entre civils et terroristes.

Le cessez-le-feu devrait entrer en vigueur à la veille de l’investiture lundi à Washington, du président américain élu, Donald Trump.

La guerre à Gaza a éclaté lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.