Deux des quatre soldates blessées par une roquette du Hezbollah quittent l’hôpital

Quatre soldates de l’armée israélienne blessées lors d’une attaque à la roquette samedi sur la ville de Kiryat Shmona, dans le nord du pays, sont en voie de guérison, et deux d’entre elles sont sorties de l’hôpital dimanche soir, a fait savoir le centre hospitalier Ziv de Safed dans un communiqué publié ce lundi.

Les soldates ont été blessées par la chute d’éclats d’obus lorsque le système de défense anti-missile « Dôme de fer » a intercepté la plupart de la quinzaine de roquettes tirées par le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah depuis le Liban. Plusieurs roquettes qui n’ont pas été interceptées ont causé des dégâts lors de leur impact près de la frontière nord.

L’une des soldates qui est toujours hospitalisée a subi avec succès une opération orthopédique à la cheville et se remet ; son état est stable, selon les responsables de Ziv.

La quatrième soldate, grièvement blessée lors de l’attaque, a été admise en soins intensifs et a également subi une intervention chirurgicale. L’hôpital a indiqué qu’elle était désormais pleinement consciente et qu’elle se remettait. Elle se trouve également dans un état stable.

Les deux soldates ont été transférées lundi matin dans un centre hospitalier plus proche de leur domicile pour un traitement médical continu, a ajouté l’hôpital, car elles n’habitent pas dans le nord d’Israël.

Ce barrage en provenance du Liban était l’un des nombreux barrages effectués samedi sur des communautés du nord largement évacuées, à la suite d’une frappe israélienne dans le sud de Gaza visant le chef de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas ainsi qu’un autre commandant de haut rang.

Israël a confirmé dimanche que Rafaa Salameh, le commandant de la brigade Khan Younès du Hamas, avait été tué lors de la frappe aérienne, mais n’a fourni aucune information sur le sort de Mohammed Deif, l’insaisissable commandant de l’aile armée du Hamas.

Le Hezbollah, qui n’a pas encore commenté la frappe sur Gaza, attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens depuis le 8 octobre, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule, alimentant les craintes d’un conflit à part entière dans le nord également.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de douze civils du côté israélien, ainsi que celle de dix-sept soldats et réservistes de Tsahal. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 366 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 71 membres d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.