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France : Ouverture du festival « Résistance au cinéma » dédié aux scolaires

Un moment mémoriel sera organisé pour les élèves de la Seine-Saint-Denis, avec des projections de films et des discussions

Capture d'écran du site festivallaresistanceaucinema.fr
Capture d'écran du site festivallaresistanceaucinema.fr

C’est la troisième édition du festival « Résistance au cinéma » dédié aux scolaires en Seine-Saint-Denis. Ouvert depuis trois ans aux écoles, collèges et lycées du département, le festival met en place la projection de films en rapport avec la mémoire de la Shoah, suivie d’une discussion entre des enfants et adolescents des établissements du département avec un passeur de mémoire ou un historien.

L’événement a pour objectif d’ « entretenir, transmettre et valoriser la mémoire de la Résistance à l’occupant nazi et au régime de Vichy ».

Commencé mardi, le festival proposera une série de films adapté à un public jeune tel que : « La plus précieuse des marchandises » de Michel Hazanavicius (sortie en salles le 20 novembre) et les films d’animation « Où est Anne Frank ! » et « Les Secrets de mon père ». Cette année, 1 200 élèves du département ont été inscrits.

« Le format plaît beaucoup à la communauté scolaire », se réjouit Sabine Pesier, présidente des Amis du Musée de la Résistance nationale en Seine-Saint-Denis, au Parisien.

Un médium nécessaire, selon Thierry Berkover, fils d’André Berkover, survivant d’Auschwitz décédé en 2018 : « Même si nous avons reçu cette histoire au sein de la famille et que nous l’avons fait nôtre, nous n’avons pas la même légitimité que nos parents. C’est pourquoi nous proposons des expositions, des colloques, et cette partie mémorielle. »

Thierry Berkover en profite pour déconstruire une idée reçue : « Jamais, jamais, jamais, je n’ai entendu de propos déplacés ou d’allusions à ce qui se passe au Moyen-Orient. Contrairement aux idées reçues, il n’est pas difficile de parler de la Shoah en Seine-Saint-Denis. »

Malgré tout, Sabine Pesier constate certaines lacunes dans la connaissance de l’histoire de la Seconde Guerre mondiale : « Je ne suis pas surprise, c’est normal. J’ai plus de 50 ans, dans ma famille, c’était un sujet. Pour nos élèves, on parle d’arrière-grands-parents, cela semble loin. Ils en savent moins, mais ils sont très réceptifs. »

Le festival qui se déroulera jusqu’au 22 novembre est aussi ouvert au grand public. Le programme complet est à retrouver sur le : https://festivallaresistanceaucinema.fr/

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