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Herzog déclare que son compte Telegram a été piraté par des scammeurs

Le bureau du président affirme qu'aucune donnée n'a été volée lors du piratage, attribué au crime plutôt qu'à un adversaire étranger ; l’affaire "est traitée" par le Shin Bet

Le Président Isaac Herzog accueillant un événement de Souccot pour la population dans sa résidence officielle, à Jérusalem, le 3 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldbergl/Flash90)
Le Président Isaac Herzog accueillant un événement de Souccot pour la population dans sa résidence officielle, à Jérusalem, le 3 octobre 2023. (Crédit : Chaïm Goldbergl/Flash90)

Le compte du président Isaac Herzog sur l’application de messagerie Telegram a été piraté dans le cadre d’une escroquerie en ligne, a annoncé son bureau jeudi.

La résidence du président a déclaré que le piratage semblait être lié à des activités criminelles, suggérant ainsi qu’il n’aurait pas été le fait d’un pays ou d’une organisation hostile, et que l’affaire était « en cours de traitement » par l’agence de sécurité intérieure du Shin Bet.

« Le problème a été résolu et le compte a été rétabli », a déclaré le bureau de Herzog dans un communiqué.

Il a ajouté qu’une première enquête avait révélé qu’il n’y avait pas eu de vol de données.

Aucun détail n’a été fourni ni sur l’escroquerie en ligne ni sur la manière dont le compte a été piraté.

Le communiqué a été publié après la réception par les utilisateurs de Telegram d’une notification indiquant que Herzog avait rejoint l’application de messagerie.

Une capture d’écran de l’alerte montre un compte au nom de « Isaac (Buji) Herzog », avec le surnom du président. Jeudi après-midi, ce compte n’était plus visible sur Telegram.

Le mois dernier, le Shin Bet a annoncé qu’il enquêtait sur un piratage possible des téléphones de 15 législateurs de Yesh Atid, à la suite de leur verrouillage du service de messagerie WhatsApp. Le chef de l’opposition Yair Lapid, qui dirige Yesh Atid, faisait partie des personnes touchées.

En 2019, les Iraniens avaient été accusés d’avoir piraté un téléphone utilisé par le chef de l’opposition Benny Gantz. Ce dernier, qui était alors en pleine campagne électorale, avait accusé le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son parti, le Likud, d’avoir divulgué des informations sur le piratage aux médias afin de les utiliser dans le cadre de leur campagne politique.

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