Israël estime à 50 000 tonnes l’aide américaine en armes et équipements depuis le début de la guerre

Cinq cents avions de transport et 107 navires ont livré plus de 50 000 tonnes d’armements et d’équipements militaires américains à Israël depuis le début de la guerre à Gaza, en octobre dernier, a annoncé lundi le ministère de la Défense.

Ces équipements militaires livrés à Israël depuis le début de la guerre consistent par exemple en « des véhicules blindés, des munitions, des équipements de protection individuelle et du matériel médical », explique le ministère.

Ces livraisons sont « cruciales pour maintenir les capacités opérationnelles de Tsahal pendant la guerre en cours ».

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« L’effort logistique à grande échelle » a été mené par la Direction de la production et des achats du ministère, la mission du ministère aux États-Unis, la Direction de la planification de Tsahal et l’armée de l’air israélienne.

Les États-Unis ont continué à fournir des armes à Israël malgré les appels de certains critiques d’Israël à y mettre un terme en raison du bilan humain à Gaza.

Le président américain Joe Biden a continué à soutenir l’aide américaine à Israël et a déclaré en avril, après avoir signé un plan d’aide de 17 milliards de dollars pour Israël, qu’il s’assurerait qu’Israël ait ce dont il avait besoin pour se défendre contre l’Iran et ses mandataires.

Le président américain Joe Biden avec le Premier ministre Benjamin Netanyahu dans le bureau ovale de la Maison Blanche, à Washington, le 25 juillet 2024. (Crédit : Susan Walsh/AP)

Depuis son retrait de la course présidentielle 2024, certains ont pu se demander si la nouvelle candidate démocrate, la vice-présidente Kamala Harris, suivrait la même politique.

Ce mois-ci, l’équipe de campagne de Harris a publié une déclaration reprenant l’engagement de Biden à s’assurer qu’Israël avait ce dont il avait besoin pour assurer sa sécurité.

Lors de son discours d’acceptation de l’investiture du parti démocrate en vue de la présidence, Harris a déclaré qu’elle défendra « toujours le droit d’Israël à se défendre, et je veillerai toujours à ce qu’Israël ait la capacité de le faire. »

L’administration Biden a un temps retardé la livraison à Israël de certaines bombes lourdes en raison des inquiétudes suscitées par l’offensive israélienne à Rafah, dans le sud de Gaza, au printemps, mais une partie de cette cargaison a depuis été envoyée à son destinataire.

La vice-présidente des États-Unis et candidate démocrate à la présidentielle Kamala Harris s’exprimant lors du quatrième et dernier jour de la Convention nationale démocrate (DNC) au United Center de Chicago, le 22 août 2024. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)

La guerre à Gaza a éclaté le jour de l’attaque terroriste du 7 octobre menée par le Hamas dans le sud d’Israël, au cours de laquelle près de 1 200 personnes ont été tuées et 251 prises en otage.

Israël a riposté par une offensive aérienne et terrestre dans la bande de Gaza, dans le but de libérer ses otages et démanteler l’organisation terroriste du Hamas.

Selon le ministère de la Santé de Gaza, dirigé par le Hamas, plus de 40 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes lors des combats dans la bande de Gaza. Ce bilan, qui ne fait pas le distinguo entre civils et hommes armés, ne peut toutefois pas être vérifié.

Israël a pour sa part revendiqué la mort de 17 000 hommes armés lors des combats auxquels s’ajoutent un millier de terroristes abattus en territoire israélien le 7 octobre.

Israël assure faire son possible pour limiter les pertes civiles et rappelle régulièrement que le Hamas utilise les civils de Gaza comme boucliers humains et livre combat depuis des zones civiles proches de maisons, d’hôpitaux, d’écoles et de mosquées.