« J’ai été affamé et torture », dit Keith Siegel à Trump, qu’il enjoint de sauver les derniers captifs

L’ex-otage libéré il y a peu, Keith Siegel, a diffusé vendredi une vidéo dans laquelle il remercie le président américain Donald Trump et son administration pour l’avoir fait libérer le 1er février dernier dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu et de libération d’otages conclu avec le Hamas, et lui demande de veiller à ce que l’accord tienne jusqu’à ce que les derniers otages soient libérés.

« Je m’appelle Keith Siegel et j’ai 65 ans, j’ai la nationalité américaine. J’adore la musique country et j’adore les pancakes du samedi matin, mais ça, c’était ma vie d’avant », commence-t-il, assis devant la caméra, un ruban jaune épinglé sur le sweat-shirt.

« Depuis le 1er février dernier, je suis un ex-otage du Hamas. Je suis un survivant. J’ai été détenu pendant 484 jours dans des conditions inimaginables. Chaque jour me semblait être le dernier », dit Siegel.

« Président Trump, je vous dois d’être chez moi, en vie », poursuit-il. « Je vous dois d’être avec ma femme adorée, mes quatre enfants et mes cinq petits-enfants. »

« Quand j’étais à Gaza, je vivais dans une peur permanente, pour ma vie et ma sécurité », raconte Siegel. « J’étais affamé et on m’a torturé, physiquement et émotionnellement. »

Il dit que lorsque les combats entre Israël et le Hamas se sont intensifiés, ses ravisseurs ont davantage endurci les conditions de détention. « Les terroristes me donnaient des coups de pied, me crachaient dessus et me privaient d’eau, de lumière, d’air pour respirer », dit-il.

Israeli-American citizen Keith Siegel, who was released from Hamas captivity two weeks ago after being held captive for 484 days, recorded a video message for President Trump:

"I was held for 484 days in unimaginable conditions, and every single day felt like it could be my… pic.twitter.com/pM6vjbfdCD

— Bring Them Home Now (@bringhomenow) February 14, 2025

En parlant à Trump, Siegel dit que sa « puissance, son pouvoir et son autorité sont indispensables au respect du cessez-le-feu pour en finir avec les dangers qui, chaque jour, pèsent inutilement sur la vie des otages innocents et des civils ».

« J’ai confiance en votre force et en votre pouvoir, Monsieur le Président », dit-il.
« Les otages, qui sont eux sans défense, dans les tunnels sombres et froids de Gaza, vous font également confiance. S’il vous plaît, ramenez-les chez eux. »