La nièce d’un proche d’Arafat aime tant Israël qu’elle l’a tatoué sur son dos

La nièce d’un très important responsable du Fatah, qui était un proche confident de Yasser Arafat, affirme qu’elle aime tant l’Etat d’Israël qu’elle a le mot « Israël » tatoué en hébreu entre les omoplates.

Sandra Solomon, 38 ans, est née musulmane à Ramallah avec un autre nom, mais a grandi en Arabie saoudite avant d’emménager au Canada, où elle s’est convertie au christianisme.

Solomon a déclaré être la nièce de Saher Habash, l’un des fondateurs du Fatah, membre de son Comité central et dirigeant de la seconde intifada.

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« J’ai grandi dans une maison qui haïssait les juifs, rendait hommage à Hitler et saluait l’Holocauste », a-t-elle déclaré mercredi à la Deuxième chaîne.

Sandra Solomon montre à la Deuxième chaîne son tatouage du mot « Israël » en hébreu. (Crédit : capture d’écran Deuxième chaîne)

Solomon, qui porte une étoile de David autour du cou et défend à présent Israël, a déclaré qu’elle espérait que le peuple juif la pardonnerait pour les insultes et la diabolisation qu’il a subi chez elle et dans son entourage pendant qu’elle grandissait.

Elle porte un autre tatouage sur le bras, « Jésus » en hébreu, au-dessus d’une ménorah.

Sa famille l’avait dénoncée pour sa conversion, a-t-elle dit, qui « ne s’est pas faite en une nuit » et a été principalement causée par son éducation en Arabie saoudite.

Yasser Arafat, à gauche, et Saher Habash dans une photographie non datée diffusée par la Deuxième chaîne le 26 octobre 2016. (Crédit : capture d’écran Deuxième chaîne)

« Le [port obligatoire du] hijab est la raison principale pour laquelle j’ai renoncé à l’islam […] et aussi à cause du mode de vie de la sharia islamique », a-t-elle dit à la Deuxième chaîne.

Solomon a déclaré que « son rêve, un jour, est de venir en Israël, de lever le drapeau et de le saluer. »

« L’Etat d’Israël n’a pas été créé pour être effacé, mais pour rester », a-t-elle ajouté pendant l’entretien.

Solomon a déclaré que si son oncle était vivant, il aurait sûrement appelé à la violence contre elle pour ses actes et son soutien à Israël, comme l’ont fait d’autres musulmans et Palestiniens.

« Je pense ce que je dis et je dirais la vérité même si cela entraîne ma mort un jour. Je saurais au moins que j’aurais l’honneur de mourir pour la vérité », a-t-elle déclaré.