Le chef de la police assure qu’il mettra fin à la vague d’homicides d’Arabes israéliens

Le chef de la police israélienne, Daniel Levy, a promis dimanche de mettre un terme à la vague de criminalité qui sévit au sein de la communauté arabe et de détruire les armes et les fonds accumulés par les organisations criminelles.

Lors d’une cérémonie de remise de grades et de médailles d’excellence, il a promis « d’éliminer ce monstre », faisant référence à la criminalité.

Dans son discours, le ministre de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a indiqué qu’il œuvrait à la « restauration de la gouvernance » en Israël.

« Le ministère a obtenu des résultats qui renforcent la sécurité des personnes », a-t-il déclaré.

« J’ai renforcé les forces sur le terrain, créé des centaines d’escadrons de sécurité civile et mené des réformes historiques concernant la délivrance des permis de port d’armes. J’ai fourni des outils administratifs pour lutter contre les familles criminelles. »

Selon l’organisation à but non lucratif Abraham Initiatives, qui suit de près les violences au sein de la communauté arabe, au moins 76 homicides ont été commis au sein de cette communauté depuis le début de l’année 2025, soit un rythme similaire à celui de 2024 et 2023. Le groupe de veille de la coexistence a enregistré une augmentation sans précédent des crimes violents au sein de la communauté arabe durant les deux premières années du mandat de Ben Gvir.

Au cours de sa première année en fonction, en 2023, le taux d’homicides dans la communauté arabe a atteint son plus haut niveau historique, soit environ deux fois plus que l’année précédente. Le ministre avait supprimé un programme mis en place par son prédécesseur, Omer Bar-Lev, et les dirigeants municipaux arabes pour lutter contre la criminalité au sein de la communauté arabe.

Dans un rapport tardif publié en début d’année, le bureau de Ben Gvir a confirmé que le nombre d’homicides dans les communautés arabes avait plus que doublé en 2023. Les données pour 2024 n’ont pas encore été publiées.

La grande majorité des meurtres commis dans le secteur arabe reste non élucidée par les forces de l’ordre, et de nombreux dirigeants communautaires critiquent la police pour ne pas faire assez d’efforts pour dissuader les crimes violents dans les localités arabes.