Israël en guerre - Jour 435

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Le département d’État US critique une visite de Ben Gvir sur la tombe du rabbin Kahane

"Célébrer l'héritage d'un terroriste et d'une organisation terroriste est odieux. Nous condamnons fermement toute tentative de blanchir des actes de terrorisme", a déclaré un porte-parole du département d'État

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

L'avocat israélien Itamar ben Gvir s'exprime lors d'une cérémonie marquant le 27ème anniversaire de la mort du rabbin Meir Kahane après qu'il a été assassiné par un homme armé arabe dans un hôtel de Manhattan à Jérusalem, le 7 novembre 2017. (Photo par Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption)
L'avocat israélien Itamar ben Gvir s'exprime lors d'une cérémonie marquant le 27ème anniversaire de la mort du rabbin Meir Kahane après qu'il a été assassiné par un homme armé arabe dans un hôtel de Manhattan à Jérusalem, le 7 novembre 2017. (Photo par Yonatan Sindel/Flash90 *** Local Caption)

Après la publication de photos montrant le ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir péleriner sur la tombe du rabbin extrémiste Meir Kahane, le département d’État américain a publié une déclaration condamnant le comportement du membre du cabinet d’extrême droite.

« Comme nous l’avons dit à des occasions précédentes et similaires, célébrer l’héritage d’un terroriste et d’une organisation terroriste est odieux. Nous condamnons fermement toute tentative de blanchir des actes de terrorisme », a déclaré un porte-parole du département d’État.

Par ailleurs, Ben Gvir, chef du parti Otzma Yehudit, a effectué plusieurs visites publiques sur le mont du Temple depuis sa prise de fonctions en décembre 2022. Il a déclaré à plusieurs reprises que sa ligne consistait à autoriser la prière juive, en dépit des rappels de Netanyahu tenant au maintien d’un statu quo en place depuis plusieurs dizaines d’années.

Le mont du Temple, considéré comme le lieu le plus saint du judaïsme et le troisième lieu saint de l’islam, est souvent évoqué comme catalyseur des violences religieuses.

Depuis des dizaines d’années, Israël a accepté de maintenir le statu quo sur le mont du Temple, selon lequel les Juifs sont autorisés à le visiter sous la garde de la police, mais pas à y prier. Le nombre de visiteurs juifs a explosé ces dernières années et les autorités ont discrètement autorisé les prières juives.

 

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