Le gouvernement annonce 200 M de NIS supplémentaires en bénéfices pour les réservistes

Le gouvernement a approuvé lundi un plan visant à allouer 200 millions de shekels supplémentaires en subventions aux réservistes de Tsahal, prolongeant ainsi un programme d’avantages précédemment établi, jusqu’en 2025.

Dans une annonce commune, le Premier ministre Benjamin Netanyahu, le ministre des Finances Bezalel Smotrich et le ministre de la Défense Israel Katz déclarent que les fonds nouvellement approuvés portent le total alloué aux réservistes depuis le début de la guerre à environ 6 milliards de shekels.

Cette nouvelle tranche de fonds couvrira, entre autres, des subventions mensuelles et un soutien psychologique pour les réservistes, des allocations de chômage pour les conjoints et des subventions pour les camps d’été destinés aux enfants des militaires. Elle couvrira également l’indemnisation de leurs employeurs.

« Les réservistes, ainsi que les soldats en service, se battent au coude à coude depuis plus d’un an dans la guerre de renaissance qui nous a été imposée », a déclaré Netanyahu, ajoutant que le rôle du gouvernement est « de vous aider, vous et vos familles, et d’alléger le fardeau, même si ce n’est que d’un petit peu. »

« Il s’agit d’une décision globale qui vise à faciliter la vie des réservistes et de leurs familles et à apporter une véritable solution aux défis auxquels ils sont confrontés », a déclaré Smotrich, tandis que Katz a indiqué que la mesure « exprime notre profond engagement envers les réservistes qui ont tant sacrifié » pour défendre Israël.

De nombreux réservistes ont servi plus de 200 à 300 jours depuis le 7 octobre 2023, et les critiques ont accusé le gouvernement de leur imposer un fardeau injuste tout en travaillant à l’adoption d’une législation visant à inscrire dans la loi l’exemption de la conscription pour les étudiants ultra-orthodoxes des yeshivot.

Le mois dernier, Smotrich avait demandé au ministre du Travail Yoav Ben-Tzur de modifier les critères d’attribution des subventions pour la garde d’enfants, car les réservistes se trouvaient « financièrement désavantagés en raison de la réduction de leur niveau d’éligibilité à la suite des avantages et des subventions qu’ils ont reçus pendant la guerre ».