Le ministère des Finances assumera les conséquences économiques de l’attaque contre l’Iran

Le ministre des Finances, Bezalel Smotrich, a déclaré vendredi qu’Israël était prêt à faire face aux répercussions économiques de l’opération lancée dans la nuit de jeudi à vendredi contre les programmes nucléaires et balistiques de l’Iran.

Smotrich a assuré que le ministère des Finances était « pleinement préparé à soutenir l’effort de guerre sur le front comme à l’intérieur du pays, en assurant la continuité maximale de l’économie et des systèmes financiers ».

À l’issue d’une réunion d’urgence des hauts responsables qui s’est tenue vendredi, le ministère a déclaré qu’il continuerait à « gérer les opérations financières du gouvernement de manière ordonnée, y compris les paiements aux fournisseurs, les salaires des employés du secteur public et le service intégral des obligations du gouvernement, tant sur le marché intérieur qu’international ».

L’Autorité fiscale israélienne continue de fonctionner normalement aux postes-frontières, dans les ports maritimes et les aéroports, conformément aux directives opérationnelles et aux niveaux d’activité, a indiqué le ministère.

« L’économie israélienne est forte et capable de résister avec succès à la situation actuelle de guerre », a déclaré le comptable général Yali Rothenberg.

Parallèlement, le ministère des Finances a fait remarquer « qu’il est encore trop tôt pour évaluer pleinement l’impact économique des événements en cours », ajoutant qu’il s’était préparé de manière proactive à divers scénarii, y compris la possibilité d’une escalade avec l’Iran.

« Nos évaluations économiques professionnelles indiquent que l’impact devrait être temporaire et rester dans une fourchette que l’économie israélienne est bien placée pour supporter », a-t-il déclaré.

Par ailleurs, la Banque centrale d’Israël a déclaré être « pleinement préparée et prête dans tous les domaines relevant de sa responsabilité, y compris le bon fonctionnement des marchés financiers, du système bancaire et des systèmes de paiement ».

La Banque d’Israël « dispose de tous les outils nécessaires pour soutenir la continuité des activités économiques dans le pays ».