Les forces de l’ordre démantèlent un avant-poste illégal dans le nord de la Cisjordanie

L’administration civile et la police des frontières ont évacué et démantelé un avant-poste illégal dans le nord de la Cisjordanie construit sur ce que l’administration civile qualifie de terres palestiniennes privées, non loin de l’implantation de Yair’s Farm.

Selon l’administration civile, six structures de fortune ont été démolies, dont deux servaient de logements.

Selon le Conseil régional de Samarie, l’avant-poste a été créé à la mémoire de Moti Shamir, un habitant des environs parti de son propre chef combattre les terroristes du Hamas, le matin du 7 octobre, avec neuf autres amis. Il a été tué en défendant le kibboutz Reim.

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Le point de vue panoramique construit sur place en mémoire de Shamir n’a pas été détruit par les services de l’administration civile.

Dans une déclaration à la presse, le Conseil régional de Samarie a indiqué que le terrain sur lequel l’avant-poste illégal avait été érigé n’était pas privé et que la question était en cours d’examen par les autorités israéliennes, sans doute sur le point de le déclarer propriété de l’État.

Quoi qu’il en soit, cette construction non autorisée est illégale.

Le chef du parti Otzma Yehudit et ministre de la Sécurité nationale Itamar Ben Gvir dirige une réunion de faction à la Knesset, le 3 juin 2024. (Crédit : Chaim Goldberg/Flash90)

Le ministre de la Sécurité intérieure, Itamar Ben Gvir, a demandé au Premier ministre Benjamin Netanyahu de limoger le ministre de la Défense, Yoav Gallant, pour la destruction de cet avant-poste.

« Alors que le Hezbollah met le nord à feu et à sang, le ministre de la Défense Gallant a mieux à faire : envoyer des forces démolir l’avant-poste de Havat Yair », a déclaré Ben Gvir par voie de communiqué. Gallant est prêt à sévir contre les résidents d’implantations, mais il est « faible contre Nasrallah », a poursuivi Ben Gvir.

Le mois dernier déjà, Ben Gvir a, à deux reprises, demandé la destitution de Gallant, une première fois en raison d’un différend concernant la nomination d’officiers supérieurs de Tsahal et une seconde fois, suite au refus de Gallant, lors d’un discours télévisé, des projets gouvernementaux pour l’après-guerre dans la bande de Gaza.