Les forces de sécurité exhorteraient le gouvernement à ne pas compromettre la phase 1

Les responsables de la sécurité israélienne ont déclaré mardi à l’échelon politique qu’Israël doit essayer de mener la première phase de l’accord de libération des otages et de cessez-le-feu à Gaza jusqu’à son terme, et de libérer autant d’otages que possible, a rapporté la chaîne d’information N12.

Lors de la réunion du cabinet de sécurité d’aujourd’hui, le ministre d’extrême-droite des Finances Bezalel Smotrich a insisté pour que l’ultimatum du président Trump, selon lequel tous les otages doivent être libérés par le Hamas d’ici samedi midi, soit pleinement approuvé.

À l’heure actuelle, le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas explicitement exigé que tous les otages soient libérés à cette échéance, bien qu’une source politique anonyme l’ait fait.

« Nous devons faire preuve de retenue dès à présent, afin de parvenir au terme de la première phase », a déclaré une source de sécurité anonyme, citée par la chaîné. « Nous ne devons pas freiner la dynamique des libérations d’otages. Le cadre fonctionne. Les médiateurs garantissent l’accord et il n’y a pas de véritable raison d’arrêter la séquence maintenant. »

Dix-sept otages sont encore censés être libérés dans le cadre de la première phase actuelle de l’accord, dont neuf seraient encore en vie.

N12 a également cité une source militaire anonyme, qui ajoute : « Nous disposons d’outils offensifs très importants et nous donnons [aux dirigeants politiques] toutes les options. Il faut comprendre comment les choses évoluent et prendre l’ultimatum du président Trump et l’utiliser efficacement pour obtenir la libération du plus grand nombre d’otages possible ».

« S’il n’y a pas de progrès permettant de remettre l’accord sur les rails, des décisions devront être prises », a ajouté cette source. « Le Hamas est confronté à l’ampleur des destructions [à Gaza], il compte les morts et publie la liste de ses commandants décédés. »

« En ce qui concerne les grands jeunes hommes aux uniformes impeccablement repassés lors des cérémonies de libération d’otages », a ironisé la source militaire, « il est probable qu’il s’agisse d’agents qui avaient trop peur de s’empêtrer avec les troupes de Tsahal, et qui se sont cachés dans des zones humanitaires jusqu’à ce que le cessez-le-feu commence. Et nous saurons comment y retourner et les frapper ».