Israël en guerre - Jour 339

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Les pourparlers sur les otages gelés jusqu’à ce que l’Iran n’attaque et que Haniyeh soit remplacé

La réponse iranienne pourrait arriver dès lundi soir, alors que le Hamas devrait annoncer un nouveau chef dans les prochains jours, selon deux fonctionnaires au fait de la question

Jacob Magid est le correspondant du Times of Israël aux États-Unis, basé à New York.

Le chef de la CIA William Burns, le chef des services de renseignement égyptiens Abbas Kamel, le chef du Mossad David Barnea et le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani. (Crédit : Collage/AP/AFP)
Le chef de la CIA William Burns, le chef des services de renseignement égyptiens Abbas Kamel, le chef du Mossad David Barnea et le Premier ministre qatari Mohammed ben Abdulrahman al-Thani. (Crédit : Collage/AP/AFP)

DOHA, Qatar – Les pourparlers entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas en vue d’un accord de « trêve contre libération d’otages » sont effectivement suspendus et ne reprendront pas avant que l’Iran ne lance les représailles qu’il a promises à Israël pour l’assassinat d’Ismaïl Haniyeh, à Téhéran, et avant que le groupe terroriste n’ait nommé un remplaçant pour le chef du bureau politique du Hamas, ont déclaré lundi au Times of Israel deux fonctionnaires au fait de la question.

La réponse iranienne pourrait arriver dès lundi soir, alors que le Hamas devrait annoncer un nouveau chef dans les prochains jours, selon les deux sources.

Les médiateurs qataris, égyptiens et américains reprendront alors leurs efforts pour négocier un accord, mais ils estiment que cela sera beaucoup plus difficile après l’assassinat de Haniyeh, ont estimé les sources, ajoutant que le Hamas n’a pas montré d’intérêt pour la reprise des pourparlers avant qu’un remplaçant ne soit choisi.

Une équipe de négociateurs israéliens s’est rendue au Caire au cours du week-end, mais il s’agissait essentiellement de discussions bilatérales avec l’Égypte sur le déploiement de l’armée israélienne dans le corridor de Philadelphi et au poste-frontière de Rafah, a indiqué l’un des responsables, qui a précisé que le Hamas n’a pas pris part à ces discussions, même indirectement, et qu’aucun progrès n’a été réalisé.

Le Qatar n’avait pas de représentants à la réunion de samedi, car elle n’était pas axée sur le dossier des otages, selon les responsables.

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