Israël en guerre - Jour 530

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« L’espoir est ce qui meurt en dernier » : Or Lévy se rend sur la Place des Otages

L'ex-otage, libéré il y a peu des mains du Hamas, a fait le déplacement en ce lieu emblématique en signe de soutien avec ses compagnons d'infortune

Jessica Steinberg est responsable notre rubrique « Culture & Art de vivre »

L'ex-otage Or Levy se rend sur la Place des Otages de Tel Aviv, moins d'une semaine après sa libération des mains du Hamas, le 14 février 2025. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus)
L'ex-otage Or Levy se rend sur la Place des Otages de Tel Aviv, moins d'une semaine après sa libération des mains du Hamas, le 14 février 2025. (Crédit : Forum des familles des otages et disparus)

L’ex-otage Or Levy s’est rendu Place des Otages, à Tel Aviv, six jours après sa libération des mains du Hamas, et a dit le faire en dépit de l’opposition de ses proches et des médecins.

« Cela fait maintenant une semaine, une semaine que je suis né une seconde fois », a déclaré Levy à propos de sa libération, samedi dernier. « J’essaie de comprendre ce qui s’est passé pendant les 491 jours que j’ai manqués, ce qui s’est passé dans notre pays pendant tout ce temps. »

Il a dit que pendant sa captivité à Gaza, il ignorait si sa femme Eynav était encore en vie.

Eynav Levy a été tuée dans l’abri situé en bordure de route près de la rave Nova, où le couple avait trouvé refuge lors des tirs de roquettes, le matin du 7 octobre 2023. Or a lui, été fait prisonnier.

« C’est une nouvelle tellement atroce qui m’attendait à mon retour, mais je lui ai promis que je serais fort pour elle et pour le plus beau cadeau qu’elle m’ait fait – Mogi », a dit Levy, en parlant de leur fils de trois ans, Almog.

« J’ai à cœur de comprendre tout ce que vous avez fait et continuez de faire, de voir le travail, dont le résultat est loin d’être acquis », a déclaré Levy sur la Place. « Je suis peut-être ici, mais j’ai encore beaucoup de frères et de sœurs dans l’enfer de Gaza, et leur temps est compté. »

« Alon et Eliya, je vous attends », a dit Levy en parlant d’Alon Ohel et Eliya Cohen, qui étaient séquestrés avec lui et son compagnon d’infortune Eli Sharabi, lui aussi libéré. « Ramenez-les tous ! Maintenant ! Quoi qu’il en coûte. »

Levy dit s’est dit certain que tout le travail accompli pour les otages les avaient aidés, les autres et lui, à revenir chez eux, auprès de leurs proches. Il a remercié le grand-public pour son aide et son soutien et a dit de ne jamais abandonner.

« Rien n’est gagné mais je sais que vous avez tous concouru à me redonner la vie », a-t-il conclu. « L’espoir est ce qui meurt en dernier. »

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