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L’Iran sera représenté à un « haut niveau » aux funérailles de Nasrallah au Liban

Le Hezbollah est à la tête au Liban de la contestation contre l'interdiction faite aux compagnies aériennes iraniennes de voler vers Beyrouth

Photo d'illustration : Une personne brandissant le portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors de la procession funéraire des terroristes du Hezbollah éliminés lors de la guerre avec Israël, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 4 décembre 2024. (Crédit : AFP)
Photo d'illustration : Une personne brandissant le portrait du chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, lors de la procession funéraire des terroristes du Hezbollah éliminés lors de la guerre avec Israël, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 4 décembre 2024. (Crédit : AFP)

L’Iran sera représenté à un « haut niveau » au Liban pour les funérailles le 23 février de l’ancien chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, assassiné fin septembre dans un bombardement israélien sur la banlieue sud de Beyrouth.

« Nous participerons à cette cérémonie à un haut niveau », a déclaré lundi devant la presse le porte-parole de la diplomatie iranienne, Esmaïl Baghaï, sans préciser qui représenterait l’Iran.

Le Hezbollah, fondé dans les années 1980 au Liban dans la foulée de la Révolution islamique en Iran, est un groupe terroriste qui dispose d’une branche politique.

Le groupe est soutenu financièrement et militairement par Téhéran et a, comme les dirigeants iraniens, pour ennemi Israël.

Hassan Nasrallah a été durant 32 ans une figure emblématique du Hezbollah.

Sous sa direction, l’arsenal militaire du groupe s’est considérablement développé ainsi que son influence régionale, notamment via une intervention dans le conflit en Syrie voisine pour épauler l’ancien régime de Bachar al-Assad.

Le Hezbollah est à la tête au Liban de la contestation contre l’interdiction faite aux compagnies aériennes iraniennes de voler vers Beyrouth.

Des partisans du mouvement ont ainsi bloqué la route menant à l’aéroport jeudi et vendredi soir, et organisé un sit-in samedi.

Israël a accusé à plusieurs reprises le Hezbollah d’utiliser l’aéroport de Beyrouth pour acheminer depuis l’Iran armes et argent. Le Hezbollah et les responsables libanais démentent ces allégations.

En représailles à la décision des autorités libanaises, l’Iran a également interdit aux vols libanais de se poser sur son territoire.

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