Israël en guerre - Jour 494

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Des députés Avoda rejoignent le sit-in du frère d’un otage, interdit d’entrée à la Knesset

Yair Golan, leader du parti Avoda, lors d'une conférence de presse aux abords de la Knesset, à Jérusalem, le 15 juillet 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Yair Golan, leader du parti Avoda, lors d'une conférence de presse aux abords de la Knesset, à Jérusalem, le 15 juillet 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Une semaine seulement après avoir été sorti de force de la salle où avait lieu une réunion de Commission au parlement, le frère de l’otage Itzik Elgarat a fait un sit-in à l’entrée de la Knesset, accompagné par plusieurs députés du parti Avoda, pour protester contre l’interdiction qui lui a été faite d’entrer dans le bâtiment.

Revenant au parlement après avoir été invité à le faire par le député de Yesh Atid Mickey Levy, Danny Elgarat a été arrêté par les forces de sécurité et il s’est assis à côté d’une porte. Il a été rapidement rejoint par le président de la faction Avoda, Yair Golan et par les députés Gilad Kariv et Naama Lazimi — qui ont bloqué le passage à travers le poste de contrôle situé à l’entrée et qui ont appelé les membres de l’opposition à prendre part à leur mouvement de protestation.

« Après avoir été expulsé de force de la Commission de Rothman, la semaine dernière, il s’avère que Danny Elgarat n’a pas été autorisé à entrer à la Knesset aujourd’hui. Est-ce là une attitude à avoir à l’égard des familles des kidnappés ? C’est l’attitude qui est aujourd’hui adoptée à l’égard de ceux que l’État a abandonnés », a écrit Golan sur X.

Assis à l’entrée de la Knesset, Elgarat a déclaré qu’il avait été informé qu’il devait présenter des excuses et s’engager à ne pas perturber les travaux de la Knesset s’il voulait pouvoir à nouveau pénétrer dans le bâtiment.

Lundi dernier, les gardes de la Knesset avaient sorti de force Elgarat d’une réunion de la Commission de la Constitution, du droit et de la justice, obéissant aux ordres donnés par son président, Simcha Rothman, après qu’il a interrompu le frère d’un autre otage qui s’exprimait contre la conclusion d’un possible accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas.

Après que Rothman a ordonné l’expulsion d’Elgarat, ce dernier avait refusé de bouger, criant qu’il ne partirait pas. Il avait été expulsé de la salle et des photographies prises ultérieurement l’avaient montré en train de recevoir des soins alors qu’il était allongé face contre terre dans un couloir de la Knesset.

C’est la deuxième fois qu’il est interdit à Elgarat de pénétrer dans l’enceinte du parlement depuis l’incident.

Il était revenu une première fois deux jours après, mais l’entrée lui avait déjà été refusée.

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