Israël en guerre - Jour 347

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Londres appelle ses ressortissants à quitter le Liban « maintenant »

"Une extension du conflit n'est dans l'intérêt de personne, les conséquences pourraient être catastrophiques", a affirmé David Lammy

Des passagers attendant à l’aéroport international Rafic Hariri suite au retard ou à l'annulation de leur vol, à Beyrouth, le 29 juillet 2024. Les compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers le Liban le 29 juillet, alors que des initiatives diplomatiques sont en cours pour tenter de contenir les tensions croissantes entre le Hezbollah et Israël suite à des tirs de roquettes mortels sur le plateau du Golan. (Crédit : Anwar Amro/AFP)
Des passagers attendant à l’aéroport international Rafic Hariri suite au retard ou à l'annulation de leur vol, à Beyrouth, le 29 juillet 2024. Les compagnies aériennes ont suspendu leurs vols vers le Liban le 29 juillet, alors que des initiatives diplomatiques sont en cours pour tenter de contenir les tensions croissantes entre le Hezbollah et Israël suite à des tirs de roquettes mortels sur le plateau du Golan. (Crédit : Anwar Amro/AFP)

Le gouvernement britannique a appelé samedi ses ressortissants à quitter « maintenant » le Liban « tant que des liaisons commerciales restent disponibles » face aux craintes croissantes d’une nouvelle escalade militaire entre Israël et le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah.

« Les tensions sont élevées et la situation pourrait se détériorer rapidement […] Mon message pour les ressortissants britanniques est clair: partez maintenant », a déclaré le chef de la diplomatie britannique David Lammy.

Le ministère des Affaires étrangères enjoint également aux Britanniques présents au Liban de s’enregistrer auprès des services consulaires sur place afin de pouvoir être tenus informés de l’évolution de la situation par les autorités.

Londres indique aussi que des « personnels militaires » seront bientôt déployés « dans la région » pour fournir aux ambassades britanniques un « soutien opérationnel afin d’aider les ressortissants britanniques ».

Des hélicoptères de la Royal Air Force sont aussi « en alerte » en cas de besoin.

« Une extension du conflit n’est dans l’intérêt de personne, les conséquences pourraient être catastrophiques », a affirmé Lammy, appelant de nouveau « à une désescalade et à une solution diplomatique ».

Les craintes d’un embrasement se sont encore renforcées dans la région, alors que l’Iran et ses mandataires, dont le Hezbollah, multiplient les menaces contre Israël qu’ils accusent d’être responsable de la mort du chef du bureau politique du groupe terroriste palestinien du Hamas Ismaïl Haniyeh.

L’armée israélienne a également revendiqué une frappe ayant coûté la vie au chef de la branche armée du Hezbollah Fouad Shokr mardi soir à Beyrouth.

Comme Londres, Washington a également appelé samedi ses ressortissants à quitter le Liban au plus vite.

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