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L’ULJF alerte sur l’antisémitisme dans les lycées français

Dans une longue liste diffusée sur X, l’Union des Lycéens Juifs de France rapporte de nombreux témoignages de victime d’antisémitisme

Un élève entre dans le lycée Édouard Herriot, où un étudiant a menacé la principale de l'école avec un couteau, en marge d'une visite du ministre de l'Éducation et de la Jeunesse de France, à Chenôve, dans le centre de la France, le 18 mars 2024.

Un étudiant de 15 ans, arrêté le 15 mars après avoir menacé la principale de cette école avec un couteau, sans la blesser, a été mis en examen et placé en détention provisoire le 17 mars, selon le parquet de Dijon. (Photo par ARNAUD FINISTRE / AFP)
Un élève entre dans le lycée Édouard Herriot, où un étudiant a menacé la principale de l'école avec un couteau, en marge d'une visite du ministre de l'Éducation et de la Jeunesse de France, à Chenôve, dans le centre de la France, le 18 mars 2024. Un étudiant de 15 ans, arrêté le 15 mars après avoir menacé la principale de cette école avec un couteau, sans la blesser, a été mis en examen et placé en détention provisoire le 17 mars, selon le parquet de Dijon. (Photo par ARNAUD FINISTRE / AFP)

Les lycées français, une cible privilégiée de la haine antisémite ? À en croire une liste publiée sur X par l’Union des Lycéens Juifs de France (ULJF), antenne lycéenne de l’Union des Étudiants Juifs de France (UEJF), c’est la triste réalité.

Diffusé le 6 octobre, ce fil recense les témoignages d’agressions vécues par des étudiants juifs.

« Le 7 octobre, on vous le refera » et « Mort aux Juifs » sont les messages reçus par Sarah lors d’un blocus en soutien à la Palestine organisé dans son établissement en 2024. C’est le premier exemple de la longue liste publiée par l’ULJF.

Suivent une dizaine d’autres témoignages, comme celui d’un élève exclu d’un groupe de classe après que sa mère s’est plainte à la déléguée des parents d’élèves de saluts nazis faits en classe. Réponse : « Je ne me sens pas concerné, je ne suis pas juif. »

Cité par le Jerusalem Post, le président de l’ULJF, Liam Szlafmyc, explique la démarche : « Nous voulions montrer la réalité sur le terrain des agressions antisémites auxquelles sont confrontés les étudiants juifs. »

Selon lui, la solution face à ce fléau réside dans l’éducation : « Nous avons constaté que l’antisémitisme au lycée est très souvent lié à Israël. Nous leur expliquons donc ce qu’est le judaïsme, ce qu’est le sionisme, ce qui est arrivé aux otages, ce qu’est le Hamas et ce qu’est la République islamique d’Iran. »

« Notre objectif est de montrer que nous n’avons pas peur des antisémites au lycée, et que nous les combattrons par le dialogue », souligne Szlafmyc.

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