Nasrallah menace d’attaquer des villes israéliennes qui n’ont pas encore été ciblées

Le chef du Hezbollah, Hassan Nasrallah, a déclaré mercredi que le groupe terroriste chiite libanais pourrait bientôt prendre pour cible des villes d’Israël qui n’ont pas jusqu’à présent fait l’objet de ses attaques à la roquette si l’armée israélienne « continue de frapper des civils ».

Les médias officiels libanais ont rapporté mardi que cinq personnes auraient été tuées dans des frappes israéliennes sur le sud du Liban, dont trois enfants syriens. En représailles, le groupe terroriste chiite a tiré 100 roquettes qui ont visé plusieurs zones du nord d’Israël en quatre barrages distincts la nuit dernière et tôt ce matin.

Dans un discours prononcé à l’occasion de la fête chiite de l’Achoura, Nasrallah a de nouveau mis en garde Israël contre toute incursion terrestre chez son voisin du nord.

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« Si vos chars pénètrent dans le sud du Liban, vous ne souffrirez pas d’une pénurie de chars, car vous n’aurez plus de chars », a-t-il déclaré, selon un article du réseau Al Manar, affilié au Hezbollah.

Ce message semble faire référence à une réponse apportée par Tsahal à un recours déposé devant la Haute Cour en début de semaine, dans lequel l’armée a déclaré qu’elle ne disposait pas de suffisamment de chars pour lancer un programme pilote de formation pour les femmes tankistes, étant donné que de nombreux chars ont été endommagés pendant la guerre, contredisant ainsi des déclarations antérieures d’officiers supérieurs de Tsahal.

Nasrallah jure de poursuivre les attaques contre Israël tant que la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza persistera, et dément les prétendues rumeurs selon lesquelles un accord diplomatique aurait été conclu pour mettre un terme au conflit à la frontière libanaise.

« Tout ce qui circule au sujet d’un accord finalisé concernant la situation sur le front libanais est faux », a-t-il affirmé.

Le chef du Hezbollah s’est en outre engagé à reconstruire les villes frontalières et à les rendre « plus belles qu’elles ne l’étaient », et a fait l’éloge des habitants qui offrent un « environnement stable » aux combattants de la « résistance [nom que se donnent les groupes terroristes islamistes anti-Israël] ».