Netanyahu, qui a rencontré un candidat Likud à la mairie de Kiryat Shmona, aurait snobé le maire

Lors de sa visite mercredi à Kiryat Shmona, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a rencontré le candidat du Likud à la mairie de la ville, mais pas le maire sortant Avichaï Stern, bien qu’il ait affirmé qu’il n’avait pas tenu de « réunions civiles » lors de sa visite de cette ville meurtrie du nord du pays.

Le candidat du Likud, Eli Zafrani, a partagé sur Facebook des photos de la réunion d’information à laquelle il a assisté avec Netanyahu.

Kiryat Shmona n’avait pas organisé d’élections municipales en février, contrairement à la majorité du pays, car la ville est en grande partie vide de ses habitants, qui ont été évacués en raison des attaques incessantes du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah de l’autre côté de la frontière, au Liban.

La participation de Zafrani au briefing de sécurité et à la visite contredit l’affirmation du cabinet du Premier ministre selon laquelle les fonctionnaires civils n’ont pas été conviés à la visite.

Le cabinet du Premier ministre a fait cette déclaration après que Netanyahu a été critiqué pour ne pas avoir rencontré Stern.

Netanyahu ne s’est rendu à Kiryat Shmona que pour une « visite militaire et une évaluation de la situation sécuritaire à la frontière nord », peut-on lire dans le communiqué. « Aucune réunion civile n’a été organisée avec lui, y compris avec le maire de Kiryat Shmona. Les responsables civils n’ont pas été invités à la visite. »

Le ministre du cabinet de guerre Benny Gantz avait précédemment blâmé Netanyahu pour s’être rendu à Kiryat Shmona sans rencontrer Stern.

« On ne peut pas faire de considérations politiques en temps de guerre. Je lui demande instamment d’appeler le maire maintenant, de s’excuser et de l’inviter à une réunion dans son bureau avec tous les membres du conseil municipal, afin d’entendre la voix de tous les habitants de la ville », a déclaré Gantz dans un communiqué.

Manifestement, c’est en réponse aux critiques que le bureau du Premier ministre a décrit la visite comme une « visite militaire et une évaluation de la situation sécuritaire à la frontière nord » uniquement.