Plus de 40 terroristes du Hamas tués à Gaza dans les 24 heures, avec de nouveaux raids de Tsahal

Les soldats israéliens ont tué plus de 40 terroristes du Hamas dans la bande de Gaza alors que de nouveaux raids ont été lancés dans l’enclave, a annoncé Tsahal dans la journée de mercredi.

L’armée a fait savoir que les hommes armés qui ont perdu la vie au cours de la journée étaient des commandants de terrain et des membres d’autres réseaux du groupe terroriste, et qu’ils appartenaient notamment à la division chargée des tirs de roquette et à l’unité de propagande de l’organisation terroriste.

Dans le nord de la bande de Gaza, les militaires ont indiqué avoir lancé une nouvelle opération à Beit Lahiya avec pour objectif de détruire les infrastructures du Hamas.

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Les troupes de la division de Gaza ont localisé trois lance-roquettes dans la zone de Beit Lahiya. L’un d’entre eux était chargé d’au moins trois projectiles, a déclaré l’armée.

Les services de secours palestiniens ont expliqué qu’une femme avait été tuée lors d’une frappe aérienne qui a pris pour cible une maison de la ville, mardi en début de journée.

Tsahal a indiqué que dans le centre de la bande, les réservistes de la 252e division ont lancé plusieurs raids dans les quartiers Sabra et Zeitoun de Gaza City, ainsi qu’à la périphérie de Nuseirat. L’armée a déclaré que les réservistes ont localisé et détruit plusieurs tunnels dans la région.

Un soldat israélien en opération dans la bande de Gaza, une image diffusée le 25 septembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Dans le sud de l’enclave côtière, la 162e division de l’armée israélienne a poursuivi ses opérations à Rafah et dans le couloir Philadelphi, qui court le long de la frontière séparant l’Égypte et la bande de Gaza. À Rafah, les militaires ont annoncé que les soldats ont tué plusieurs hommes armés qu’ils avaient aperçus dans un puits de tunnel. Ils ont par ailleurs découvert de nombreuses armes.

Les services d’urgence ont pour leur part noté qu’au moins huit Palestiniens ont été tués lors de deux frappes israéliennes distinctes qui ont pris pour cible deux habitations de Rafah. L’une de ces frappes a tué une femme et ses enfants, ont-ils ajouté.

Lors d’une autre attaque à Bureij, l’un des huit camps de réfugiés de la bande de Gaza, cinq Palestiniens sont morts alors qu’ils se trouvaient dans une maison qui a été touchée par un missile israélien.

La guerre en cours avait commencé le 7 octobre – date à laquelle des terroristes placés sous la direction du Hamas avaient commis un pogrom dans le sud d’Israël. Les hommes armés avaient massacré plus de 1 200 personnes, des civils en majorité, et ils avaient kidnappé 251 personnes qui avaient été prises en otage à Gaza, dont un peu moins d’une centaine y sont toujours. L’armée a déclaré 33 d’entre eux morts.

En riposte, Israël avait lancé une campagne militaire, qui dure depuis plus de onze mois. Son objectif : éliminer le Hamas et garantir la remise en liberté des captifs. Ces derniers jours, l’attention de l’armée s’est déplacée vers le nord, au Liban, où Israël a entamé une offensive soutenue contre le Hezbollah, proxy de l’Iran au Liban, et son arsenal de missiles.

Le ministère de la Santé de Gaza, qui est placé sous l’autorité du Hamas, affirme que plus de 41 000 personnes ont été tuées ou sont présumées mortes dans le cadre du conflit jusqu’à présent – un bilan invérifiable et qui ne fait pas de distinction entre civils et hommes armés. Israël affirme avoir tué quelque 17 000 terroristes dans les combats sur le terrain, à Gaza, en plus d’un millier sur le territoire israélien, le 7 octobre.

Israël déclare chercher à réduire autant que possible le nombre de victimes civiles et souligne que le Hamas utilise la population de Gaza comme autant de boucliers humains – lançant ses attaques depuis des zones civiles, notamment à partir des maisons, des hôpitaux, des écoles et des mosquées.

Du côté israélien, le bilan de l’offensive terrestre israélienne contre le Hamas à Gaza et des opérations militaires menées le long de la frontière avec la bande de Gaza s’élève à 348 morts.