Pour un député du Hezbollah, le groupe est prêt à discuter de son arsenal avec le gouvernement

Hassan Fadlallah, un député du Hezbollah, a déclaré que le groupe terroriste aligné sur l’Iran était prêt à entamer des discussions avec le gouvernement libanais sur une stratégie de défense nationale, l’objectif étant d’assurer le retrait des troupes israéliennes du territoire libanais.

Des propos qui ont été tenus après qu’un haut responsable du Hezbollah a déclaré hier à Reuters que « le Hezbollah est prêt à discuter de la question de ses armes si Israël se retire des cinq points où le pays est encore présent et s’il met un terme à son agression contre les Libanais ».

Le président Joseph Aoun, soutenu par les Etats-Unis, qui s’est engagé à établir un monopole d’Etat sur le contrôle des armes lors de son entrée en fonction au mois de janvier, est prêt à entamer des discussions avec le Hezbollah au sujet de son arsenal, ont confié trois sources politiques libanaises à l’agence Reuters.

Dans un discours télévisé, Fadlallah a déclaré que : « Nous avons exprimé notre volonté de dialogue afin de trouver une stratégie de défense pour le Liban ».

Il a ajouté que toute discussion sérieuse devait se concentrer sur la lutte contre les « agressions » israéliennes et sur le retrait des forces de Tsahal du Sud-Liban.

« Nous sommes en contact permanent avec le président Aoun. Lorsqu’il appellera au dialogue et qu’il en établira les bases nationales, nous serons prêts », a-t-il ajouté.

Les combats entre Israël et le Hezbollah se sont terminés par un cessez-le-feu qui a été conclu au mois de novembre 2024, qui a entraîné le retrait des troupes israéliennes, à l’exception de cinq positions clés situées à proximité de la frontière.

Israël a affirmé avoir l’intention de remettre ces postes aux troupes libanaises une fois qu’il sera certain que la situation sécuritaire le permet.