Israël en guerre - Jour 372

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« Quelques élèves » seulement en classe après l’arrêt soudain de la grève des enseignants

Les négociations avec le gouvernement devaient se poursuivre sous la menace d'une reprise de la grève en cas de nouvelle impasse

Illustration : Une école construite pour les enfants et les adolescents qui ont été évacués, dans la ville de Rosh Pina, dans le nord d'Israël, le 26 août 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)
Illustration : Une école construite pour les enfants et les adolescents qui ont été évacués, dans la ville de Rosh Pina, dans le nord d'Israël, le 26 août 2024. (Crédit : Ayal Margolin/Flash90)

Les cours dans les écoles secondaires ont théoriquement repris lundi matin, après qu’une grève d’une semaine des enseignants a été suspendue par une annonce du président de l’Association des enseignants des écoles secondaires, Ran Erez, à près de minuit la nuit dernière.

Cependant, « seuls quelques élèves » sont arrivés le matin, a déclaré une source du ministère de l’Education au Times of Israel, l’annonce de dernière minute ayant pris par surprise les enseignants, les parents et les élèves.

La semaine dernière, des remarques très médiatisées de Erez ont laissé entendre que la grève pourrait se poursuivre au-delà des fêtes juives d’octobre.

« Un grand désordre » régnait dans les écoles ce matin, a déclaré un responsable du ministère au site d’information Walla, car les quelques élèves qui sont arrivés ont découvert que leurs amis n’étaient pas là, puis sont partis eux-mêmes. L’annonce « ayant été diffusée vers minuit, certains ne l’ont pas vue avant le matin », a expliqué le fonctionnaire.

Certaines écoles auraient prévu de ne maintenir les cours que pendant la moitié de la journée de lundi et certains services de navette ne fonctionnaient pas le matin pour amener les élèves à l’école.

L’annonce de dimanche à 23h30 a eu lieu après une journée de longues négociations qui ont finalement abouti à un compromis provisoire sur la question des contrats individuels pour les enseignants, l’un des principaux points d’achoppement dans les négociations.

Dans son annonce, Erez a déclaré que la grève avait été « suspendue » et que les enseignants devaient retourner en classe, mais que de nombreuses sanctions mises en place par le syndicat restaient en vigueur, notamment la rétention des notes. Les négociations avec le gouvernement devaient se poursuivre sous la menace d’une reprise de la grève en cas de nouvelle impasse.

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