Israël en guerre - Jour 425

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Ramle : Un homme tué par des coups de feu qui blessent aussi un adolescent

Un homme de 47 est mort et un jeune a été modérément blessé dans cette ville du centre du pays ; 88 Arabes sont décédés de mort violente depuis le début de l'année

Photo d'illustration : La police à Tel Aviv, le 1er mai 2021. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)
Photo d'illustration : La police à Tel Aviv, le 1er mai 2021. (Crédit : Avshalom Sassoni/Flash90)

Des coups de feu ont fait un mort, un quadragénaire, et un blessé modéré, un adolescent, dans la ville de Ramle, dans le centre du pays, samedi soir alors que la vague de crime violent continue à s’abattre sur la communauté arabe.

La victime s’appelait Ismail al-Shamali, selon les médias israéliens. Il était âgé de 47 ans et il vivait dans le quartier Juarish de la ville.

L’adolescent de seize ans a été pris en charge dans un état modéré.

Tous les deux avaient été évacués en hâte à l’hôpital. Les médecins ont rapidement déclaré la mort du quadragénaire.

Les témoins ont indiqué qu’une voiture du secteur avait été incendiée après les coups de feu. La Douzième chaîne a annoncé que le véhicule aurait été impliqué dans l’incident.

Des échauffourées ont aussi éclaté dans le quartier après l’attaque, a précisé la chaîne.

La police a arrêté 24 personnes dans la ville qui auraient pris part, d’une manière ou d’une autre, aux coups de feu.

Dans un incident distinct, dans la ville bédouine de Tel Sheva, un homme de 45 ans a été grièvement blessé par des tirs.

Les urgences lui ont donné les premiers soins et il a été pris en charge à l’hôpital Soroka, à Beer Sheva.

Selon le groupe de veille de lutte contre les violences Abraham Initiatives, au moins 88 Arabes israéliens ont perdu la vie suite à un crime violent depuis le début de l’année, 77 par arme à feu.

Il y a eu, en totalité, plus de 90 meurtres dans tout le pays depuis le début de l’année 2023 – soit deux fois plus que pendant la même période en 2022.

Le ministre de la Police Itamar Ben Gvir, député d’extrême-droite qui a fait campagne sur l’amélioration de la sécurité publique, a largement gardé le silence sur cette vague criminelle en recrudescence.

Selon les critiques, il prendrait des décisions politiques qui, dans les faits, mettent des vies en péril. Il a notamment abandonné des campagnes de lutte contre le crime dans plusieurs villes arabes.

La semaine dernière, les partis d’opposition ont convoqué le Premier ministre Benjamin Netanyahu pour un débat spécial sur les homicides dans le pays. Prenant la parole en séance plénière de la Knesset, le Premier ministre a publiquement invité les députés arabes à le rencontrer pour discuter des violences meurtrières qui touchent leurs communautés. Selon un reportage de la Douzième chaîne, les législateurs arabes insistent pour que Ben Gvir, leader du parti Otzma Yehudit, ne soit pas présent lors de cette réunion.

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