Sans donner aucune explication, Turkish Airlines annule ses vols de nuit sur Téhéran

La compagnie aérienne nationale turque Turkish Airlines a annulé samedi, pour la deuxième nuit consécutive, ses vols nocturnes à destination de Téhéran, face aux craintes d’une escalade militaire au Moyen-Orient, a constaté l’AFP.

Les vols de la journée au départ de l’aéroport d’Istanbul se sont effectués normalement, quoiqu’avec d’importants retards, mais ceux programmés à partir de 18H25 locales (15H25 GMT) ont été annulés et pour l’un d’entre eux, ajourné à dimanche matin, selon l’état des vols rapporté sur le site de la compagnie.

Ces annulations sont également signalées sur le site de l’aéroport international d’Istanbul.

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Turkish Airlines ne donne aucune explication.

Elle avait déjà annulé ses vols du soir vendredi, sans pourtant annoncer la suspension officielle de ses liaisons avec l’Iran.

Les inquiétudes face à une escalade militaire au Moyen-Orient ont augmenté samedi après la multiplication des menaces de l’Iran et de ses alliés contre Israël, entraînant la suspension de nombreuses liaisons aériennes.

Une Iranienne présente au cortège funèbre du chef politique du Hamas, Ismaïl Haniyeh tenant une pancarte montrant des chefs terroristes et un scientifique nucléaire dont la mort a été imputée à Israël (de gauche à droite : le secrétaire général du Jihad islamique palestinien Fathi Shaqaqi, le physicien et scientifique iranien Mohsen Fakhrizadeh, du commandant irakien Abu Mahdi al-Muhandis, de Haniyeh, du chef de la Force Al-Qods iranienne Qassem Soleimani, du commandant du Hezbollah Imad Mughnieh et du guide spirituel du Hamas Cheikh Ahmed Yassin), à Téhéran, le 1er août 2024. (Crédit : AFP)

L’Iran, les groupes terroristes du Hamas et du Hezbollah ont accusé Israël de la mort mercredi du chef du mouvement terroriste islamiste palestinien, Ismaïl Haniyeh, tué dans sa résidence à Téhéran.

Son assassinat est survenu quelques heures après une frappe revendiquée par Israël qui a tué le chef militaire du mouvement terroriste libanais Hezbollah, soutenu par l’Iran, Fouad Chokr, mardi soir près de Beyrouth.