Sharon Hirsh, 45 ans, mère célibataire de 3 enfants, « n’a jamais renoncé à la vie »

Sharon Hirsh Uzan, 45 ans, originaire de Ramat Hasharon, a été assassinée par des terroristes du Hamas alors qu’elle tentait de fuir le festival de musique Supernova le 7 octobre.

Sa famille a déclaré qu’elle avait quitté la fête rapidement lorsque les tirs de roquettes ont commencé, car elle avait toujours craint les sirènes. Coincée dans les embouteillages et ignorant ce qui l’attendait, Sharon a fait demi-tour et s’est dirigée vers le carrefour Mefalsim, avant d’arrêter sa voiture et de se précipiter vers l’abri anti-missile d’un arrêt de bus. Elle a été abattue d’une volée de balles, a déclaré sa famille après avoir visionné la vidéo de ses derniers instants.

Elle participait à la rave party avec son ami Daniel Ben-Senior, qui a également été assassiné ce jour-là. Le corps de Sharon n’a été identifié que plusieurs jours plus tard.

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Sharon a été enterrée le 12 octobre à Ramat Hasharon. Elle laisse dans le deuil ses trois fils, Itay, 21 ans, Koren, 19 ans et Noam, 15 ans, ainsi que ses parents, George et Dalia, et ses trois frères et sœurs, Yaron, Michal et Hadas.

Elle a grandi à Ramat Hasharon, a effectué son service militaire obligatoire dans le corps logistique de Tsahal et s’est mariée peu après, à l’âge de 22 ans. Elle a eu trois fils et a ensuite divorcé, élevant ses enfants en tant que mère célibataire et s’installant finalement chez ses parents.

Selon sa famille et ses amis, Sharon a toujours aimé danser, depuis sa jeunesse jusqu’à son dernier jour. Elle était une habituée des festivals, dont elle partageait les valeurs de libre expression, de célébration et de lâcher-prise.

Son fils aîné, Itay, a déclaré à Ynet que « ma mère était une personne très heureuse, qui acceptait tout et s’adaptait à tout, sans aucun jugement. Nous avions une relation unique, en tant que mère et fils, mais aussi en tant qu’amis proches. Elle aimait vraiment faire le bien autour d’elle, danser, écouter de la musique, faire la fête. Il n’était pas rare qu’elle fasse la fête lors de festivals, d’événements, de fêtes dans la nature ».

Itay a déclaré que sa famille monoparentale n’a jamais eu beaucoup d’argent, « mais elle nous a toujours donné le sentiment d’être une guerrière qui se battait pour que nous n’ayons jamais l’impression de manquer de quoi que ce soit. Elle avait toujours un sourire jusqu’aux oreilles et une bonne énergie ».

Son fils Noam a déclaré à la chaîne publique Kan que ce qui lui manque le plus, c’est « d’agacer » sa mère. « Cela me manque de l’entendre rire, de la voir sourire, cela me manque d’une manière que je ne saurais même pas décrire ».

Sa sœur, Hadas, a déclaré sur la Treizième Chaîne que Sharon avait été « heureuse toute sa vie – malgré toutes les difficultés rencontrées pour élever trois enfants, en tant que mère célibataire, en vivant chez ses parents, ce n’était pas facile, mais elle n’a jamais renoncé à la vie ».

La tribu des gens qui participent à ces festivals, a-t-elle ajouté, « sont des gens d’amour et de liberté, la vie est dure, c’était leur moment ».

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.