Israël en guerre - Jour 431

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Sous les applaudissements, Aurore Bergé dénonce l’antisémitisme de la France Insoumise

Une déclaration de l’ancienne ministre, en réaction au relativisme de la gauche radicale française après le lynchage d’Amsterdam, qui a provoqué la colère de LFI

La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé. (Crédit : Capture d'écran YouTube)
La ministre chargée de l'Égalité entre les femmes et les hommes et de la lutte contre les Discriminations, Aurore Bergé. (Crédit : Capture d'écran YouTube)

C’est avec un ruban jaune accroché à sa veste – symbole du Forum des familles israéliennes pour le retour des otages de la bande de Gaza – que la députée d’Ensemble pour la République (EPR), Aurore Bergé, s’est levée pour interroger le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, sur les mesures prises par le gouvernement français pour lutter contre l’antisémitisme.

Au micro de l’Assemblée nationale, l’ancienne ministre a rappelé que « dans la nuit du 7 novembre, au cœur de notre continent européen, des hommes et des femmes ont été pris pour cibles. Ils ont été tabassés, pourchassés, lynchés, pour une seule raison : ils étaient juifs ou supposés juifs ».

Sous les applaudissements nourris de l’hémicycle, elle a interrogé : « Où est notre humanité commune quand des députés qui siègent ici à l’Assemblée nationale placent des cibles dans le dos de nos compatriotes juifs, les essentialisent, considèrent qu’ils sont responsables de la situation humanitaire à Gaza, refusent de dénoncer le pogrom du 7 octobre, refusent de considérer le Hamas comme une organisation terroriste ? »

Cette question a immédiatement provoqué les cris de parlementaires de La France Insoumise, parti de gauche radicale très hostile à Israël. Selon des rédacteurs de l’Assemblée nationale, cités par Le Figaro, le député insoumis Sébastien Delogu aurait menacé sa collègue de finir « dans les poubelles de l’Histoire ».

Le député français Sébastien Delogu, membre de La France Insoumise, à Paris, le 27 juin 2024. (Crédit : Joel Saget/AFP)

« Ce qui est terrifiant, c’est que, quand nous évoquons la question de l’antisémitisme, il y ait tant de chahut et de vociférations dans cet hémicycle. Ce qui est désespérant, c’est qu’encore une fois, certains de nos concitoyens ont peur. Ce qui est désespérant, c’est que, devant vos réactions [La France Insoumise, NDLR], vous continuez à leur placer une cible dans le dos. Sachez que nous sommes plus nombreux et plus déterminés que vous à faire gagner la République et à lutter contre l’antisémitisme », a conclu Aurore Bergé.

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