Stav Barazani, 22 ans : « Une fille très heureuse, qui faisait toujours tout en riant »

Stav Barazani, 22 ans, originaire de Gan Ner, a été assassinée par des terroristes palestiniens du Hamas lors du Festival de musique Supernova, le 7 octobre dernier.

Elle participait à la rave-party avec son petit ami, Assaf Edberg, qui a également été assassiné ce jour-là. Ils ont fui ensemble et ont finalement été contraints de se cacher dans un commissariat, où ils ont été retrouvés et tués.

Ils ont été portés disparus pendant plusieurs jours avant que le corps de Stav ne soit retrouvé. Une semaine plus tard, le 19 octobre, le corps d’Assaf a été retrouvé.

Stav a été enterrée le 12 octobre à Gan Ner. Elle laisse dans le deuil sa mère, Sara, et ses frères et sœurs Aviv et Barak. Son père, Yonatan, l’a précédée dans la tombe.

Pendant son service militaire obligatoire, Stav a travaillé comme cuisinière dans l’armée. Après sa démobilisation, elle a travaillé dans une garderie pour enfants ayant des besoins particuliers et envisageait d’étudier l’éducation spécialisée. Elle travaillait également comme serveuse dans le même restaurant où Assaf travaillait en tant que cuisinier.

Son amie d’enfance, Raz Soroka, qui a survécu au massacre, a raconté à un site d’information local que Stav « était ma sœur dans tous les sens du terme ».

« Stav était une fille très heureuse, qui faisait toujours tout en riant et en s’amusant. »

Elle a ajouté que Stav avait récemment emménagé avec Assaf et qu’ils n’étaient rentrés d’un voyage au Sri Lanka que quelques semaines avant d’être assassinés.

La mère de Stav, Sara, a déclaré à Ynet qu’elle et Assaf « avaient prévu de se marier, ils avaient une relation tellement heureuse. Ils se sont rencontrés dans l’armée, ont servi ensemble et ont été assassinés côte à côte ».

Sara a raconté que sa fille aimait servir en tant que cuisinière dans l’armée.

« Elle aimait vraiment ce rôle, elle était dévouée, rapide, talentueuse et perfctionniste. Elle préparait des repas gastronomiques dignes d’un hôtel cinq étoiles, elle cuisinait pour eux de tout son cœur. »

Son amie, Karin Edri, a écrit en ligne pour la remercier « pour ces années d’amitié, d’écoute, de conseils, de rencontres, de plaisanteries ».

« Merci d’avoir été à mes côtés pour essuyer mes larmes dans les moments difficiles, où es-tu maintenant pour les essuyer ? Où ? »

« Ton rire unique résonne sans cesse dans mes oreilles, il y avait tant de joie en toi ! Je me souviendrai toujours de toi exactement de cette façon, avec le plus beau sourire et le plus beau rire du monde », a ajouté Karin.

Beranika, la mère d’Assaf, a déclaré qu’elle avait été heureuse lorsque Stav était venue vivre avec eux.

« C’était parfait pour tout le monde. C’était une fille belle et aimée. Le vide dans mon cœur depuis ce terrible samedi est énorme, leur perte est insupportable. Je pense à eux tous les jours, toute la journée. »

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