Tally Gotliv (Likud) dénonce le projet de l’exclure d’une commission de la Knesset

La députée du Likud Tally Gotliv a reproché au leader de la coalition, Ofir Katz, d’être le « pion de Deri et Netanyahu », après avoir appris qu’elle allait être destituée de son poste de représentante du Likud au sein de la commission de la Constitution, du droit et de la justice pour s’être opposée à un projet de loi controversé modifiant le recrutement des rabbins municipaux.

Katz « n’a pas l’autorité pour le faire sans le comité de la Chambre, mais il le fait quand même », a-t-elle écrit sur X, condamnant ceux qui soutiennent une « mauvaise loi alors que le pays est en guerre ».

Aryeh Deri est le chef du parti ultra-orthodoxe Shas. Lundi soir, la Douzième chaine a dit qu’il avait menacé de faire tomber le gouvernement si le projet de loi n’était pas adopté. Les opposants à ce projet de loi accusent le parti Shas d’en profiter pour procurer des emplois à ses apparatchiks.

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Selon les médias israéliens, le leader de la coalition Katz aurait décidé de remplacer Gotliv et son collègue du Likud, Moshe Saada, par deux autres députés.

Gotliv aurait un temps envisagé de céder sa place à un autre député pour les besoins de ce vote avant de se raviser et de prendre part à la réunion du comité d’aujourd’hui.

En annonçant le report du vote faute d’une majorité suffisante au sein de la commission ce matin, le président de la commission, Simcha Rothman, s’en est pris à Saada et Gotliv.

Il a déclaré que les députés de la coalition devaient garder en tête qu’ils « agissaient dans un cadre » et qu’il était nécessaire de faire des compromis « afin que le gouvernement reste uni durant la guerre ».

À l’annonce du report du vote à demain matin, Gotliv s’en est prise à Rothman, écrivant sur X qu’il avait menti aux représentants des autorités locales opposés au projet de loi en leur assurant « qu’il n’y aurait pas de vote sans accord ».

« Comme prévu, ils vous ont menti », a-t-elle dit.

Sur son compte X, Saada a pour sa part déclaré « s’opposer à une mauvaise loi, présentée au pire moment, et que ni les sanctions ni les tentatives d’intimidation ne le feraient changer d’avis ».

« Aujourd’hui, à la commission de la Constitution, nous avons entendu des maires – certains d’entre eux appartenant au Likud – crier à l’injustice contre cette loi. Je m’enorgueillis d’être à leurs côtés et ceux de la majorité de la population, fût-ce au prix de ma destitution de cette commission », a-t-il déclaré.

« Depuis le début de la guerre, je critique le gouvernement chaque fois qu’il s’écarte des valeurs que moi et la majorité des électeurs de droite défendons. C’est sans crainte que je continuerai à le faire. »