Israël en guerre - Jour 563

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Tel Aviv : Les familles organisent un Seder de Pessah sur la Place des Otages, invitant le public à s’y rendre

Karina Ariev, qui a été libérée au mois de janvier dans le cadre de l'accord de cessez-le-feu, a par ailleurs appelé le public à "laisser une chaise vide pour les otages et à ne pas les oublier" lors du Seder

Les membres du kibboutz Beeri dressent la table pour un Seder de Pessah sur la Place des Otages à Tel-Aviv, le 22 avril 2024. (Crédit : GIL COHEN-MAGEN / AFP)
Les membres du kibboutz Beeri dressent la table pour un Seder de Pessah sur la Place des Otages à Tel-Aviv, le 22 avril 2024. (Crédit : GIL COHEN-MAGEN / AFP)

Le Forum des otages et des familles disparues a invité le public à venir sur la place des Otages de Tel Aviv pour un Seder de Pessah organisé en solidarité avec les proches des captifs qui se trouvent encore entre les mains du Hamas, à Gaza.

« Comment pouvons-nous prendre place à la table du Seder et raconter l’histoire de notre voyage de l’esclavage jusqu’à la liberté alors que 59 de nos frères et sœurs sont toujours retenus captifs par le Hamas ? », a écrit le groupe dans un communiqué.

L’événement débutera à 19 heures samedi soir, à la veille de Pessah.

Karina Ariev, qui a été libérée au mois de janvier dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu qui s’est effondré depuis, a par ailleurs appelé le public à « laisser une chaise vide pour les otages et à ne pas les oublier » lors du Seder.

« Je m’adresse à vous aujourd’hui, quelques jours avant Pessah, la fête de la liberté, et je pense à tous nos frères et sœurs qui ne sont pas encore revenus. Je pense à eux, et je pense à nous car tant qu’ils ne seront pas revenus, aucun de nous ne pourra être vraiment libre », a-t-elle expliqué dans un message filmé.

« Pendant le Seder, nous lisons le verset : ‘À chaque génération, une personne doit se percevoir comme si elle avait personnellement quitté l’Égypte’, » et c’est un sentiment qui change après avoir connu la captivité » a-t-elle ajouté. « Même si je suis ici, mon cœur est toujours là-bas. Il y a encore 59 otages qui attendent leur fête de la liberté, qui attendent d’être enfin ramenés chez eux ».

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