Texas : Une femme qui a tenté de noyer une fillette américano-palestinienne inculpée

Une Américaine du Texas a été officiellement inculpée par un grand jury pour avoir tenté de noyer une fillette musulmane-palestinienne-américaine de 3 ans lors d’un incident survenu en mai et motivé, selon la police locale, par des préjugés raciaux.

La suspecte, Elizabeth Wolf, 42 ans, a été inculpée par un grand jury du comté de Tarrant suite à un acte d’accusation déposé le mois dernier qui incluait un crime de haine, selon des documents déposés au tribunal et révélés mardi. Le chef d’accusation supplémentaire pourrait alourdir la peine de Wolf si elle est condamnée.

Wolf, dont le représentant n’a pu être joint pour un commentaire, a été inculpée de tentative de meurtre sur une personne âgée de moins de 10 ans et d’atteinte intentionnelle à l’intégrité physique d’un enfant.

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Selon un rapport de police, l’incident s’est produit en mai dans la piscine d’un complexe d’appartements à Euless, une banlieue de Dallas-Fort Worth.

Selon le rapport, la mère de l’enfant a indiqué à la police que Wolf lui avait demandé d’où elle venait et si les deux enfants qui se trouvaient dans la piscine avec elle, un garçon de 6 ans et une fille, étaient les siens. La mère a dit à la police que Wolf avait fait des remarques sur le fait qu’elle n’était pas américaine et « d’autres déclarations à connotation raciale ».

Wolf a ensuite sauté dans l’eau en attrapant au passage le garçon et la fille. Le garçon a réussi à se libérer avec l’aide de sa mère, le doigt égratigné. Selon la police, Wolf a enfoncé la tête de la fillette sous l’eau.

Capture d’écran d’une vidéo montrant une piscine où une femme aurait tenté de noyer une petite palestinienne, au mois de mai 2024. (Capture d’écran : 5NBCDFW. used in accordance with Clause 27a of the Copyright Law)

La mère a pu libérer la petite fille, qui appelait à l’aide et « crachait de l’eau », a indiqué la police. Des secouristes se sont rendus sur place et ont examiné les enfants.

Depuis le début de la guerre à Gaza l’année dernière, les crimes de haine ont augmenté aux États-Unis. Le 7 octobre, le groupe terroriste palestinien Hamas a commis un pogrom dans le sud d’Israël, au cours duquel les terroristes du groupe ont assassiné près de 1 200 personnes et pris 251 otages.

Selon le Conseil des relations américano-islamiques (CAIR), les plaintes pour discrimination et haine anti-musulmane et anti-palestinienne aux États-Unis ont augmenté d’environ 180 % pendant les trois mois qui ont suivi l’attaque d’octobre.

Les crimes de haine antisémites ont plus que triplé au cours de la même période, selon les données du FBI.