Tsahal tue 7 éléments du Hezbollah alors que le groupe terroriste bombarde le nord

Au moins sept éléments du Hezbollah ont été tués vendredi dans des frappes aériennes israéliennes distinctes sur le sud du Liban, alors que le groupe terroriste chiite libanais soutenu par l’Iran a lancé plus de 100 projectiles sur le nord tout au long de la journée.

Les frappes ont notamment visé une cellule du Hezbollah qui s’apprêtait à tirer des roquettes depuis le village de Tayr Harfa. Les autres éléments du groupe terroriste chiite libanais ont été tués dans des attaques distinctes à Ayta al-Jabal, Mays al-Jabal, Aitaroun et Maarakeh.

Selon l’armée israélienne, la frappe aérienne à Ayta al-Jabal visait Muhammad Najam, un membre de haut rang de l’unité de roquettes et de missiles du Hezbollah dans le sud du Liban. Les médias libanais ont rapporté qu’aux côtés de Najam, son neveu Zulfiqar Radwan a également été tué lors de la frappe sur Ayta al-Jabal.

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Tsahal a également identifié Saeed Mahmoud Diab, qui a été tué à Maarakeh par un drone israélien, comme un membre de l’unité de roquettes et de missiles du Hezbollah.

L’armée a indiqué que le terroriste de Mays al-Jabal avait lancé des roquettes sur la zone de Yiftah plus tôt dans la journée et qu’il a été tué après avoir été repéré dans un bâtiment utilisé par le Hezbollah, tandis que le terroriste d’Aitaroun a été frappé alors qu’il tirait des projectiles en direction de Malkia.

Le Hezbollah a ensuite publié des déclarations annonçant que sept de ses éléments, tués « sur la route de Jérusalem », expression utilisée pour désigner les terroristes tués lors d’une frappe israélienne, et citant Najam.

Ces morts portent à au moins 427 le bilan du groupe terroriste depuis le début de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas dans la bande de Gaza.

Les frappes israéliennes ont fait suite à plusieurs attaques du Hezbollah dans la matinée, notamment des tirs de missiles sur la base du mont Meron.

Le Hezbollah a attaqué le mont Meron, situé à environ huit kilomètres de la frontière libanaise, à de multiples reprises au cours de la guerre, en lançant d’importants barrages de roquettes sur le site, ainsi que des missiles guidés sur la base sensible de contrôle du trafic aérien qui s’y trouve.

Tsahal n’a signalé aucun blessé lors de la dernière attaque, au cours de laquelle trois projectiles ont été tirés sur la base, dont l’un a été intercepté.

Le Hezbollah a également lancé plusieurs salves de roquettes sur le nord d’Israël vendredi, notamment un barrage d’une quarantaine de projectiles tirés sur la région de Kiryat Shmona et un autre d’une vingtaine de roquettes visant Safed et ses environs.

Aucun blessé n’a été signalé dans ces attaques.

Des pompiers s’efforçant d’éteindre un incendie dans une maison à Kiryat Shmona, déclenché par une roquette du Hezbollah lancée depuis le Liban, le 23 août 2024. (Crédit : Services d’incendie et de secours)

Tsahal a indiqué que certaines des roquettes tirées vers Safed et Kiryat Shmona ont été abattues par les défenses aériennes, tandis que les autres ont frappé des zones ouvertes.

Cependant, il y a eu plusieurs impacts à Kiryat Shmona suite à un autre barrage de roquettes du Hezbollah vendredi soir, avec une maison incendiée après avoir été frappée par un projectile.

Certaines des roquettes ont également déclenché des incendies de forêt près de Safed, qui ont été éteints quelques heures plus tard. L’armée a par la suite indiqué avoir détruit un lance-roquettes du Hezbollah à at-Tiri, utilisé dans le tir de barrage sur Safed.

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule.

Un feu de forêt causé par une attaque du Hezbollah depuis le Liban, à proximité du mont Meron, dans le nord d’Israël, le 23 août 2024. (Crédit : David Cohen/Flash90)

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt-trois soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 427 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 73 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

Israël a averti qu’il ne pouvait plus tolérer la présence du Hezbollah le long de sa frontière à la suite du pogrom perpétré par le Hamas le 7 octobre et que si une solution diplomatique n’était pas trouvée aux attaques transfrontalières en cours, il se tournerait vers l’action militaire pour repousser le Hezbollah vers le nord.