Israël en guerre - Jour 367

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Un drone du Hezbollah frappe un immeuble de Nahariya ; plus de 20 roquettes tirées vers le nord

Le groupe terroriste chiite libanais affirme avoir visé une base de l'armée israélienne, située à plusieurs kilomètres du bâtiment qui a été directement touché ; aucun blessé

L'immeuble frappé par un drone tiré par le Hezbollah depuis le Liban, dans la ville de Nahariya, au nord d'Israël, le 9 septembre 2024. (Crédit : Flash90)
L'immeuble frappé par un drone tiré par le Hezbollah depuis le Liban, dans la ville de Nahariya, au nord d'Israël, le 9 septembre 2024. (Crédit : Flash90)

Le groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah a lancé lundi des drones chargés d’explosifs sur le nord d’Israël, dont l’un a touché un haut immeuble résidentiel dans la ville côtière de Nahariya, causant des dégâts, ont indiqué les autorités.

L’armée israélienne a déclaré que deux drones avaient été lancés lors de cette attaque, ensuite revendiquée par le Hezbollah.

L’attaque n’a pas fait de blessés, mais le drone qui a frappé l’immeuble a endommagé deux appartements.

Dans un communiqué, le groupe terroriste chiite libanais a revendiqué la responsabilité de l’attaque par drone mais a affirmé avoir visé une base militaire, le camp de Shraga, situé à environ 3 kilomètres au sud de Nahariya.

Le Hezbollah a déclaré que l’attaque était une réponse aux récentes frappes de Tsahal dans le sud du Liban.

Le Dr. Maron Haj, chirurgien thoracique au centre hospitalier Galilée, a déclaré qu’il travaillait à l’hôpital lorsqu’il a appris que son immeuble avait été touché.

« Tout a été détruit dans notre appartement », a-t-il expliqué.

« Nous ne pouvons plus y vivre. Nous devons trouver une solution pour la suite. »

Aviel Avshalom, 9 ans, qui était à l’école à ce moment-là, a décrit l’attaque comme étant « très effrayante ».

Sa mère, Alina Avshalom, a déclaré qu’elle s’était dépêchée d’aller chercher Aviel et sa sœur Miel à l’école, malgré l’appel lancé par le maire de Nahariya aux parents pour qu’ils n’aillent pas chercher leurs enfants.

Une salle de bain endommagée lors d’une attaque par drone du Hezbollah, sur la ville côtière de Nahariya, au nord d’Israël, le 9 septembre 2024. (Crédit : Autorisation)

« Je n’ai pas de voiture et j’ai dû réfléchir à deux fois, mais je ne voulais pas laisser mes enfants là-bas », a-t-elle dit.

Outre les drones, le Hezbollah a également tiré une vingtaine de roquettes depuis le Liban sur le nord d’Israël lundi, selon Tsahal.

Les roquettes ont visé la Galilée occidentale, la région de Kiryat Shmona et Etzba HaGalil – ou la péninsule de Galilée.

Aucun blessé n’a été signalé.

Le groupe terroriste chiite libanais a également affirmé avoir lancé un missile sol-air (SAM) sur un avion de chasse israélien au-dessus du sud-Liban, le forçant à battre en retraite.

Au cours de la nuit, des avions de combat israéliens ont frappé plusieurs sites et dont un pour des tirs de roquettes appartenant au Hezbollah dans le sud du Liban, à Kafr Kila, Taybeh, Hanine et Yarine, a indiqué l’armée lundi matin.

Une autre frappe, dimanche soir à Khirbet Selm, a visé un bâtiment utilisé par le Hezbollah, a ajouté Tsahal.

Au milieu des échanges de tirs entre Israël et le Hezbollah, le chef du Commandement central des États-Unis (CENTCOM), le général Michael Kurilla, qui était de nouveau en visite en Israël, a rencontré le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi, et d’autres généraux, dimanche, a indiqué Tsahal.

L’armée a déclaré que cette visite « se concentre sur les menaces actuelles, avec un accent sur les menaces du Liban et de l’Iran dans l’arène nord ».

Après une évaluation avec Halevi, Kurilla a rencontré le chef du Commandement du Nord, le général Ori Gordin, dans la salle de guerre souterraine du commandement, où, selon l’armée, il lui a été « présenté les plans opérationnels de Tsahal pour le Liban ».

« L’armée continuera à approfondir ses relations avec les forces armées américaines, en raison de notre engagement à renforcer la stabilité régionale et la coordination entre les armées », a ajouté Tsahal.

Le chef du Commandement central des États-Unis (CENTCOM), le général Michael Kurilla (à droite), rencontrant le chef d’état-major de l’armée israélienne, le général Herzi Halevi (à gauche), et d’autres généraux aux quartiers généraux de l’armée de la Kirya, à Tel Aviv, le 8 septembre 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Dimanche, Kurilla a rencontré le ministre de la Défense Yoav Gallant.

Ce dernier a déclaré qu’ils avaient discuté de « la situation opérationnelle et stratégique dans la région » et « réfléchi aux moyens de renforcer l’inter-opérabilité pour atteindre nos objectifs communs ».

Depuis le 8 octobre, le Hezbollah attaque quotidiennement les communautés israéliennes et les postes militaires le long de la frontière avec des roquettes, des drones, des missiles antichars et d’autres moyens, affirmant qu’il le fait pour soutenir Gaza dans le cadre de la guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas qui s’y déroule. Plus de 8 000 roquettes ont été tirées sur Israël depuis le Liban depuis le début de la guerre.

Jusqu’à présent, les affrontements à la frontière ont causé la mort de vingt-six civils du côté israélien, ainsi que celle de vingt soldats et réservistes de l’armée israélienne. Plusieurs attaques ont également été lancées depuis la Syrie, sans faire de blessés.

Le Hezbollah a signalé que 433 de ses terroristes ont été tués par Israël depuis le 8 octobre, principalement au Liban, mais aussi en Syrie. Au Liban, 78 éléments d’autres groupes terroristes, un soldat libanais et au moins 60 civils, dont trois journalistes, ont été tués.

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