Un film sur un trans de Gaza annulé en Belgique, accusé de « pinkwashing » israélien
Le documentaire La Belle de Gaza, a été retiré suite aux accusations d’activistes pro-palestiniens le dénonçant de "contribuer à blanchir Israël et au récit colonial génocidaire"
Scene du film documentaire de "La belle de Gaza" de Yolande Zauberman, dont la projection a été annulée à Cinemamed, en Belgique (Crédit : Capture d'écran/ YouTube ; utilisé conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur)
Un festival de cinéma belge a annulé la projection d’un documentaire sur l’intolérance envers la communauté LGBTQ à Gaza, sous la pression de militants pro-palestiniens.
La Belle de Gaza, réalisé par la cinéaste française Yolande Zauberman, n’est pas un film israélien.
Il retrace l’histoire d’une femme transgenre ayant fui la bande de Gaza pour s’installer à Tel Aviv, où elle construit sa vie au sein de la communauté locale.
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Dans un communiqué, les organisateurs de Cinemamed ont expliqué que le film avait été « accusé par divers groupes d’activistes de contribuer au blanchiment d’Israël et au récit colonial génocidaire », tout en précisant qu’ils ne partageaient pas ce point de vue.
Après une « longue réflexion », les organisateurs ont toutefois décidé d’annuler la projection, invoquant leur volonté de préserver « la qualité de l’accueil et la convivialité du festival ».
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