Un groupe parlementaire britannique publie un rapport pour lutter contre le déni du 7 octobre

Le groupe d’amitié avec Israël du Parlement britannique a publié un rapport de 318 pages dont l’ambition est d’établir un dossier historique irréfutable des atrocités commises par le Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël.

« Notre rapport a pour but de retracer les événements du 7 octobre avec une clarté et une précision méticuleuses afin qu’ils ne soient jamais oubliés », a déclaré Lord Andrew Roberts, historien influent et responsable du rapport.

Ce rapport est un « catalogue d’événements » unique en son genre adossé à une chronologie sans précédent du massacre, a déclaré au Times of Israel une source proche du projet. Il sera officiellement présenté au Parlement britannique dans la journée, a appris le Times of Israel.

Compilée par le groupe parlementaire multipartite Royaume-Uni-Israël sur la base de recherches entamées en janvier 2024, cette publication décrit les atrocités commises par le groupe terroriste du Hamas contre Israël les 7 et 8 octobre, avec des témoignages de survivants, des preuves en sources ouvertes et des entretiens avec des proches d’otages et de victimes, ainsi que des analyses d’experts du gouvernement et de responsables de la sécurité, de premiers secours et autres professionnels de la santé ou de l’armée en Israël comme au Royaume-Uni.

Le rapport, qui estime que 7 000 personnes ont pris part au massacre, donne des informations sur la nature et l’ampleur des morts, comme celle de la plus jeune victime du Hamas, un fœtus tué dans l’utérus de sa mère, et de sa victime la plus âgée, un survivant de la Shoah âgé de 92 ans, tué dans sa pièce sécurisée par une grenade.

Le document corrobore un précédent rapport de la Représentante spéciale des Nations Unies chargée de la question des violences sexuelles en confirmant que des violences sexuelles ont eu lieu sur plusieurs sites d’attaque le 7 octobre. Le Hamas et d’autres organisations ont commis « des viols, des viols collectifs, des mutilations, des cas de torture sexualisée, de la nudité forcée et la publication d’images sexualisées de victimes sur les réseaux sociaux en-dehors de tout consentement », indique le rapport.

En présentant le document, Roberts a comparé la falsification des événements du 7 octobre à la négation de la Shoah et affirmé : « Le Hamas et ses alliés, tant au Moyen-Orient qu’en Occident, ont cherché à nier les atrocités, alors même que, comble de l’ironie, une grande partie des preuves des massacres viennent d’images filmées par les terroristes eux-mêmes. »

L’historien britannique Niall Ferguson a commenté la publication en disant : « Ceux qui souhaitent comprendre la nature répugnante et pathologique de l’antisémitisme feraient bien de lire ce rapport. Ceux qui doutent du caractère vraiment pervers du Hamas et du Jihad islamique palestinien doivent le lire. »