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Un homme inculpé pour des graffitis « Hamas is coming » à Washington

Zaid Mohammed Mahdawi, 26 ans, doit répondre d'un chef d'accusation pour destruction de biens fédéraux lors de manifestations anti-Netanyahu

Des manifestations anti-Israël vandalisant la fontaine de Christophe Colomb, à Union Station, à Washington, le 24 juillet 2024. (Crédit : Aashish Kiphayet/NurPhoto, via Reuters)
Des manifestations anti-Israël vandalisant la fontaine de Christophe Colomb, à Union Station, à Washington, le 24 juillet 2024. (Crédit : Aashish Kiphayet/NurPhoto, via Reuters)

WASHINGTON – Un homme de Virginie a été arrêté vendredi, accusé d’avoir peint à la bombe des graffitis sur un monument de la capitale fédérale lors de manifestations contre le discours du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu devant le Congrès en juillet.

Zaid Mohammed Mahdawi, 26 ans, de Richmond (Virginie), a été inculpé d’un chef d’accusation de destruction de biens fédéraux. Il faisait partie des milliers de manifestants qui se sont rassemblés à Washington, le 24 juillet, pour condamner la visite de Netanyahu.

Certains manifestants qui s’étaient rassemblés devant l’Union Station ce jour-là ont enlevé les drapeaux américains et hissé des drapeaux palestiniens à leur place. D’autres ont brûlé des drapeaux et fait des graffitis sur les structures de Columbus Circle, devant l’Union Station.

Des messages sur les réseaux sociaux ont montré Mahdawi escaladant la statue de Christophe Colomb au milieu de Columbus Circle et utilisant de la peinture en aérosol rouge pour écrire « HAMAS IS COMIN » sur le monument, selon la déclaration sous serment d’un agent du FBI. Il a également peint à la bombe un triangle rouge inversé au-dessus du slogan, symbole du Hamas que le groupe terroriste palestinien utilise pour identifier des cibles dans ses vidéos de propagandes et qui est devenu de plus en plus populaire parmi les manifestants anti-Israël.

Des manifestants anti-Israël vandalisant la cloche de la liberté, American Legion lors d’une manifestation à l’Union Station, à Washington, le 24 juillet 2024. (Crédit : Aashish Kiphayet/NurPhoto, via Reuters)

Le FBI a ensuite été informé par un témoin qui connaissait Mahdawi d’une salle de sport de Richmond et qui avait reconnu son image dans un bulletin de police.

Un groupe de manifestants avait un permis de manifester devant l’Union Station, mais l’US Park Police a déclaré avoir révoqué le permis après avoir été incapable de joindre les organisateurs de la manifestation cet après-midi-là. Le service des parcs nationaux a estimé à plus de 11 000 dollars le coût du nettoyage et de la réparation des dégâts sur le site.

« La destruction ou la dégradation d’une propriété fédérale à des fins politiques n’est pas un discours protégé, c’est un crime », a déclaré Matthew Graves, procureur du district de Columbia, dans un communiqué.

Mahdawi devait comparaître pour la première fois devant le tribunal de Virginie vendredi.

Des manifestants contre la visite du Premier ministre Benjamin Netanyahu aux États-Unis, à Capitol Hill, Washington, le 24 juillet 2024. (Crédit : Michael A. McCoy/Getty Images/AFP)

Une femme du Maryland a été arrêtée le mois dernier pour des faits similaires. Isabella Giordano, 20 ans, de Towson, est accusée d’avoir utilisé une bombe de peinture rouge pour écrire « Gaza » sur une fontaine devant l’Union Station et d’avoir peint à la bombe la base de deux mâts de drapeau à Columbus Circle.

Huit des 23 personnes arrêtées lors de la manifestation de milliers de personnes sont accusées de délits fédéraux.

Trois personnes ont été inculpées de tentative de port d’arme dangereuse, trois de tentative de vol, une de deux chefs d’accusation d’agression contre un officier de police et une de menaces liées à la manifestation, a rapporté Fox.

La manifestation comportait des slogans et des pancartes antisémites et pro-Hamas, des actes de vandalisme, l’incendie d’une effigie de Netanyahu et d’un drapeau américain.

Plusieurs manifestants brandissaient des drapeaux du Hamas et portaient le triangle rouge inversé que le groupe terroriste palestinien utilise pour identifier les cibles de ses violences. Un homme a brandi une pancarte sur laquelle on pouvait lire : « Allah rassemble tous les sionistes pour la ‘solution finale’ », en référence à la Shoah.

Les manifestants anti-Israël ont rempli plusieurs pâtés de maisons en se faufilant dans les rues de la capitale nationale, portant des drapeaux palestiniens, des drapeaux et pancartes pro-Hamas, et des pancartes avec des messages tels que « Arrêtez Netanyahu » et « Mettez fin à toute l’aide américaine à Israël ».

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