Chute mortelle pour un terroriste palestinien, une semaine après sa libération dans le cadre de l’accord

Nael Obeid, un terroriste du Hamas tristement célèbre pour son rôle dans l’attentat meurtrier du Café Hillel à Jérusalem en 2003, est mort en tombant près de son domicile à Jérusalem-Est après avoir été libéré lors d’un échange de prisonniers et d’otages il y a une semaine.

Obeid a été libéré le 15 février dans le cadre de l’accord de cessez-le-feu entre Israël et le Hamas à Gaza, qui a amené Israël à libérer des centaines de terroristes, dont beaucoup ont été condamnés pour des attentats meurtriers, en échange d’otages enlevés le 7 octobre 2003.

La cause de sa chute n’a pas été immédiatement établie. Sa mort a été constatée centre hospitalier Hadassah près du mont Scopus samedi après-midi, selon les médias palestiniens locaux.

Obeid a participé à la préparation de l’un des attentats-suicides les plus tristement célèbres de la seconde Intifada, qui a fait sept morts et 57 blessés au Café Hillel, rue Emek Refaim, dans la capitale.

Dr David Applebaum (Autorisation)

À l’époque, Obeid dirigeait une cellule du Hamas dans le quartier d’Issawiya, à Jérusalem-Est, aux côtés de son proche parent, Ahmad Obeid. La cellule recevait ses ordres des membres du Hamas à Ramallah, qui leur ont recruté un kamikaze pour mener à bien l’attaque.

Les deux hommes ont passé plus d’un an à repérer des cibles potentielles et à accumuler des armes avant de conduire Ramez Abu Salim, 22 ans, dans la rue animée, où il a commis l’attentat le 9 septembre 2003.

Parmi les victimes de l’attentat figuraient le Dr David Applebaum, qui soignait les victimes d’attentats-suicides en tant que chef des urgences de l’hôpital Shaare Zedek, et sa fille Nava, qui devait se marier le lendemain.

La scène d’un attentat suicide à la bombe le 9 septembre 2003, après qu’un kamikaze palestinien se soit fait exploser à l’entrée du Cafe Hillel, à Jérusalem. (Crédit : Flash 90)

Arrêté un an plus tard, Obeid a été condamné à sept peines de prison à perpétuité, auxquelles s’ajoutent 30 ans supplémentaires, pour son rôle dans cet attentat meurtrier.