Israël en guerre - Jour 494

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Une entreprise israélienne propose des visites au sommet du Hermon syrien

Malgré les réticences de Tsahal, Tiyulim VeAgadot commercialise une randonnée unique sur le mont Hermon en Syrie, transformé en zone tampon militaire

Des troupes de l'unité d'élite Shaldag de l'armée de l'air israélienne au sommet du côté syrien du Mont Hermon, dans une photo publiée le 12 décembre 2024. (Crédit : Tsahal)
Des troupes de l'unité d'élite Shaldag de l'armée de l'air israélienne au sommet du côté syrien du Mont Hermon, dans une photo publiée le 12 décembre 2024. (Crédit : Tsahal)

Un mois après que Tsahal a pris le contrôle du sommet du mont Hermon en Syrie, transformé en zone tampon suite à la chute du régime Assad, une entreprise de tourisme israélienne propose déjà des randonnées sur le site.

L’entreprise a décidé d’aller de l’avant avec cet itinéraire unique – prévu pour le 31 mai – malgré la décision de l’armée de déclarer la région comme zone militaire fermée et son affirmation que sa présence dans la zone tampon est temporaire, en attendant qu’un nouveau pouvoir soit complètement établi en Syrie et que l’accord de désengagement vieux de 50 ans soit restauré avec les nouveaux dirigeants islamistes.

La société Tiyulim VeAgadot (en hébreu, « randonnées et légendes ») propose aux randonneurs expérimentés une randonnée vers « le nouveau sommet du Hermon israélien (ancien Hermon syrien…) ».

« Imaginez Israël depuis le sommet du Hermon, à une altitude de 2 814 mètres, dans un endroit qui, jusqu’à récemment, n’était qu’un rêve lointain », peut-on lire dans l’article. « Au printemps prochain, nous vous invitons à faire partie de l’histoire et à gravir le sommet de l’Hermon israélien qui s’ouvre pour la première fois aux randonneurs israéliens. »

La randonnée ferait entre 12 et 18 kilomètres et coûterait 200 shekels pour une journée complète, incluant une navette et un trajet en téléphérique. Les réservations s’ouvriront deux semaines à l’avance.

S’adressant à Zman Yisrael, le site en hébreu du Times of Israel, Meny Nachman, co-gérant de l’entreprise, a affirmé que la société disposait « d’arrangements spéciaux » avec Tsahal, lui permettant d’accéder ponctuellement à des zones militaires restreintes. Il a précisé que la randonnée n’aurait lieu qu’avec toutes les autorisations requises et que les paiements ne seraient acceptés qu’à l’approche de la date prévue.

Tsahal a toutefois affirmé à Zman Yisrael qu’il était exclu que les randonneurs et les organisateurs accèdent à cette région, classée zone militaire fermée. L’armée a également précisé qu’elle n’avait aucune intention d’autoriser l’accès des civils israéliens au Hermon syrien.

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