Israël en guerre - Jour 499

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4 soldates israéliennes blessées, dont une grièvement, à Kyriat Shmona

"Pas absolument certain" que Mohammed Deif soit mort, dit Netanyahu ; aucun otage ne se serait trouvé à proximité de la frappe

  • La fumée des bombardements israéliens s’élevant, à Kfar Kila, dans le sud du Liban, le 12 juillet 2024. (Crédit : Rabih Daher/AFP)
    La fumée des bombardements israéliens s’élevant, à Kfar Kila, dans le sud du Liban, le 12 juillet 2024. (Crédit : Rabih Daher/AFP)
  • La police enquêtant sur la scène d'une fusillade mortelle, à Jaffa, le 13 juillet 2024. (Crédit : Police israélienne)
    La police enquêtant sur la scène d'une fusillade mortelle, à Jaffa, le 13 juillet 2024. (Crédit : Police israélienne)
  • Des manifestants traversant un tunnel à la jonction Harel à l'extérieur de Jérusalem, appelant le gouvernement à conclure un accord pour libérer les otages détenus par le Hamas à Gaza, le 13 juillet 2024. (Crédit : Orna Kupferman/Mouvement pour la démocratie)
    Des manifestants traversant un tunnel à la jonction Harel à l'extérieur de Jérusalem, appelant le gouvernement à conclure un accord pour libérer les otages détenus par le Hamas à Gaza, le 13 juillet 2024. (Crédit : Orna Kupferman/Mouvement pour la démocratie)
  • Le président américain Joe Biden sur scène aux côtés de partisans après avoir pris la parole lors d'un événement de campagne à Renaissance High Schoo, à Detroit, dans le Michigan, le 12 juillet 2024. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)
    Le président américain Joe Biden sur scène aux côtés de partisans après avoir pris la parole lors d'un événement de campagne à Renaissance High Schoo, à Detroit, dans le Michigan, le 12 juillet 2024. (Crédit : Mandel Ngan/AFP)
  • Des manifestants anti-Israël brandissant des pancartes qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de "terroriste mondial" lors d'une manifestation, à Bandung, dans l'ouest de l'île de Java, le 13 juillet 2024. (Crédit : Timur Matahari/AFP)
    Des manifestants anti-Israël brandissant des pancartes qualifiant le Premier ministre Benjamin Netanyahu de "terroriste mondial" lors d'une manifestation, à Bandung, dans l'ouest de l'île de Java, le 13 juillet 2024. (Crédit : Timur Matahari/AFP)
  • Une frappe aérienne israélienne dans le sud de Gaza, à Khan Younès, le 13 juillet 2024 ; en médaillon : le chef de l'aile armée du Hamas, Mohammed Deif, sur une photo non datée révélée en janvier 2024 (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur ; Armée israélienne)
    Une frappe aérienne israélienne dans le sud de Gaza, à Khan Younès, le 13 juillet 2024 ; en médaillon : le chef de l'aile armée du Hamas, Mohammed Deif, sur une photo non datée révélée en janvier 2024 (Crédit : Capture d'écran ; utilisée conformément à la clause 27a de la loi sur le droit d'auteur ; Armée israélienne)
  • Des troupes israéliennes opérant à Gaza, sur une photo autorisée pour publication le 13 juillet 2024. (Crédit : Armée israélienne)
    Des troupes israéliennes opérant à Gaza, sur une photo autorisée pour publication le 13 juillet 2024. (Crédit : Armée israélienne)

Hanegbi et Dermer tiendront des réunions à la Maison Blanche cette semaine

Le conseiller à la Sécurité nationale, Tzahi Hanegbi, et le ministre des Affaires stratégiques, Ron Dermer, tiendront des réunions de son forum de dialogue stratégique à la Maison Blanche en début de semaine, indique le bureau du Premier ministre dans un communiqué.

Des responsables de la sécurité et de la diplomatie des États-Unis et d’Israël prendront part à la réunion, précise le communiqué.

Les pourparlers sur la trêve et les otages gelés jusqu’à ce qu’Israël montre son sérieux – Fonctionnaires égyptiens

LE CAIRE, Égypte – Les pourparlers pour un accord « trêve contre libération d’otages » entre Israël et le groupe terroriste palestinien du Hamas ont été interrompus après trois jours d’intenses négociations qui n’ont pas abouti à un résultat viable, ont déclaré deux sources de sécurité égyptiennes, reprochant à Israël de ne pas avoir eu l’intention réelle de parvenir à un accord.

Les sources, qui se sont adressées à Reuters sous le couvert de l’anonymat, affirment que le comportement des médiateurs israéliens a révélé une « discorde interne ».

Selon ces sources, la délégation israélienne aurait donné son accord sur plusieurs conditions en discussion, mais serait ensuite revenue avec des amendements ou aurait introduit de nouvelles conditions qui risquaient de faire échouer les pourparlers.

Ces sources indiquent que les médiateurs ont considéré les « contradictions, les retards dans les réponses et l’introduction de nouvelles conditions contraires à ce qui avait été convenu précédemment » comme des signes que la partie israélienne considérait les pourparlers comme une formalité destinée à influencer l’opinion publique.

Le site d’information Ynet a ensuite rapporté que l’équipe de négociation israélienne n’avait pas été mise au courant d’une telle démarche.

Par ailleurs, le Hamas attend une réponse des médiateurs sur les propositions présentées à Israël, a déclaré Khalil Al-Hayya, chef adjoint du groupe terroriste palestinien, à la chaîne de télévision Al Jazeera.

Un chef adjoint du Hamas dément que Deif ait été tué lors de la frappe à Gaza

LE CAIRE, Égypte – Le chef de la branche armée du Hamas, Mohammed Deif, n’a pas été tué lors de la frappe israélienne sur Khan Younès, dans le sud de la bande de Gaza, a déclaré le chef adjoint du groupe terroriste palestinien, Khalil al-Hayya, à la chaîne de télévision Al Jazeera.

« Nous disons au [Premier ministre Benjamin] Netanyahu que Mohammed Deif vous écoute en ce moment même et se moque de vos mensonges », a affirmé al-Hayya.

Des manifestants anti-gouvernement bloquent deux artères à Tel Aviv

Des manifestants anti- gouvernement bloquant le carrefour Habima, à Tel Aviv, le 13 juillet 2024. (Crédit : Barak Dor/Mouvement de protestation pour la démocratie)
Des manifestants anti- gouvernement bloquant le carrefour Habima, à Tel Aviv, le 13 juillet 2024. (Crédit : Barak Dor/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Des manifestants anti-gouvernement bloquent la rue Dizengoff à Tel Aviv et le carrefour Habima, où ils allument des fusées éclairantes sous le contrôle de la police.

Les barrages routiers non autorisés à Tel Aviv coïncident avec une action similaire à Jérusalem autour de 22 heures, lorsque les manifestants commencent à quitter le rassemblement anti-gouvernement hebdomadaire dans la rue Kaplan à Tel Aviv. Des milliers de personnes quittent ce rassemblement autorisé et marchent vers l’ouest sans autorisation de manifester. Un troisième groupe se dirige vers le siège du Likud à Tel Aviv, rue King George.

La circulation sur l’autoroute Ayalon, qui est fréquemment bloquée lors de manifestations non autorisées, dont celle de la semaine dernière, n’est pas affectée.

La manifestation rue Kaplan et ses ramifications font partie des dizaines de rassemblements organisés à travers Israël, notamment à Jérusalem, Césarée, Haïfa, Beer Sheva, Herzliya et Raanana, où les manifestants ont bloqué la Route 4.

Les manifestants exigent des élections législatives anticipées, la démission du Premier ministre Benjamin Netanyahu et que son gouvernement conclue un accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour obtenir le retour des dizaines d’otages israéliens détenus dans la bande de Gaza.

Des centaines de personnes bloquent un carrefour de Jérusalem en soutien à l’accord relatif aux otages

Des manifestants réclamant un accord pour les otages bloquant un carrefour, à Jérusalem, le 13 juillet 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
Des manifestants réclamant un accord pour les otages bloquant un carrefour, à Jérusalem, le 13 juillet 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

Des centaines de manifestants bloquent un important carrefour à Jérusalem à la suite d’un rassemblement de milliers de personnes réclamant un accord pour la libération des otages devant le bureau du Premier ministre.

La police a déployé des canons à eau et la garde montée, sans toutefois être encore intervenue dans la manifestation.

Bien que la majorité des manifestants, dont beaucoup venaient de l’extérieur de Jérusalem, aient depuis pris des navettes et des bus pour rentrer chez eux, les groupes de protestation locaux de la capitale sont toujours présents.

« Nous ne les abandonnerons pas », crient les manifestants au rythme des tambours, assis sur le trottoir.

L’Égypte somme Israël de ne pas saboter les pourparlers en formulant de nouvelles exigences

LE CAIRE, Égypte – L’Égypte a demandé à Israël de ne pas entraver les pourparlers en cours sur un accord de trêve à Gaza contre la libération des otages en avançant de nouvelles exigences qui iraient à l’encontre de ce qui a été convenu, rapporte la chaîne de télévision égyptienne Al Qahera News TV, citant une source de haut rang.

Selon cette source, Israël gaspillerait du temps à organiser des réunions formelles afin de détourner l’opinion publique israélienne de la conclusion d’un accord.

4 soldates blessées, dont une grièvement, par des éclats d’une roquette interceptée dans le nord

Quatre soldates israéliennes ont été blessées, dont une grièvement, par la chute d’éclats d’obus suite à l’interception d’une roquette au-dessus de la ville de Kiryat Shmona, dans le nord du pays, déclare l’armée.

Selon Tsahal, une quinzaine de roquettes ont été lancées depuis le Liban lors de cette attaque. La plupart d’entre elles ont été abattues par le système de défense anti-missile « Dôme de fer ».

Suite à la chute d’éclats d’obus, une soldate a été grièvement blessée, une autre a été modérément blessée et deux autres ont subi des blessures légères, précise l’armée.

Les soldates ont été évacuées à l’hôpital.

Huit autres roquettes ont été tirées sur Kiryat Shmona peu de temps après le tir de barrage qui a blessé les soldates, ajoute Tsahal. La seconde attaque n’a fait aucun blessés.

Par ailleurs, l’armée indique avoir frappé un commandant de campagne du groupe terroriste chiite libanais du Hezbollah à Kfar Tebnit, dans le district de Nabatiyeh, au sud-Liban.

Après 4 jours de marche, des milliers de personnes réclamant un accord se réunissent devant le bureau de Netanyahu

Des milliers de manifestants devant le bureau du Premier ministre réclamant un accord pour la libération des otages, à Jérusalem, le 13 juillet 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)
Des milliers de manifestants devant le bureau du Premier ministre réclamant un accord pour la libération des otages, à Jérusalem, le 13 juillet 2024. (Crédit : Charlie Summers/Times of Israel)

Plusieurs milliers de personnes manifestent en faveur d’un accord pour la libération des otages devant le bureau du Premier ministre à Jérusalem.

Ce rassemblement de masse fait suite à une marche de quatre jours organisée par un groupe de familles d’otages et leurs sympathisants, de Tel Aviv à Jérusalem, après être entrés dans la capitale plus tôt dans la journée.

Einav Zangauker, l’une des meneuses de la marche, accuse le Premier ministre Benjamin Netanyahu d’avoir « à chaque fois essayé de me séparer de Matan« , son fils de 24 ans enlevé et retenu en otage par le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.

Elle déclare à la foule qu’elle s’entretient avec des membres de l’équipe de négociation israélienne et qu’elle sait que « nous sommes sur le point » de parvenir à un accord.

« Nous méritons de meilleurs dirigeants qui assument leurs responsabilités », poursuit-elle. « Les otages aussi méritent de serrer leurs mères et leurs pères dans leurs bras. »

Rassemblements anti-gouvernement hebdomadaires : Des manifestants accusent Netanyahu « d’achever les otages »

Des manifestants à Tel Aviv appelant à un accord immédiat pour libérer les otages à Gaza portant une banderole sur laquelle on peut lire " Netanyahu achève les otages ", le 13 juillet 2024. (Crédit : Aviv Atlas/Mouvement de protestation pour la démocratie)
Des manifestants à Tel Aviv appelant à un accord immédiat pour libérer les otages à Gaza portant une banderole sur laquelle on peut lire " Netanyahu achève les otages ", le 13 juillet 2024. (Crédit : Aviv Atlas/Mouvement de protestation pour la démocratie)

Portant une banderole de la taille d’un bus qui dit : « Netanyahu achève les otages », les manifestants de la rue Kaplan à Tel Aviv rejoignent les milliers de personnes qui y manifestent contre le gouvernement.

Le rassemblement de ce soir fait partie des dizaines de manifestations hebdomadaires qui ont lieu dans tout le pays, appelant à des élections législatives anticipées, au remplacement du Premier ministre Benjamin Netanyahu et de son gouvernement, ainsi qu’à la conclusion d’un accord avec le groupe terroriste palestinien du Hamas pour libérer les dizaines d’otages israéliens encore retenus dans la bande de Gaza.

Des milliers de personnes se rassemblent également autour de la résidence officielle du Premier ministre à Jérusalem et près de sa résidence privée à Césarée. D’autres villes accueillent des manifestations anti-gouvernement, notamment Haïfa, où des centaines de personnes ont défilé du Merkaz HaCarmel au Merkaz Horev, Beer Sheva et Herzliya.

Entre Raanana et Kfar Saba, les manifestants bloquent la Route 4 à la jonction de Raanana, la police les sommant de se déplacer sous peine de devoir recourir à des moyens de dispersion de la foule et de procéder à des arrestations.

Une équipe israélienne négocie actuellement avec le Hamas la libération de certains otages en échange d’un cessez-le-feu temporaire et de la libération de nombreux prisonniers palestiniens incarcérés pour atteinte à la sécurité en Israël, entre autres objectifs du groupe terroriste palestinien.

Netanyahu : La frappe contre Deif a été possible car nous avons repoussé les pressions pour une fin prématurée de la guerre

Le Premier ministre Benjamin Netanyahu, lors de sa conférence de presse, a déclaré que Mohammed Deif était un grand meurtrier, le chef de la branche armée du groupe terroriste palestinien du Hamas, l’architecte du pogrom du 7 octobre et de la mort de nombreux autres Israéliens.

Il salue les agences de renseignement qui ont permis la frappe.

Netanyahu affirme que la frappe a été possible « parce que nous avons repoussé les nombreuses pressions » exercées dans le pays et à l’étranger pour mettre fin à la guerre avant qu’elle n’atteigne ses objectifs.

Il rappelle qu’il a déclaré dès le début de la guerre que les assassins du Hamas seraient tués, « du premier au dernier ».

Leur élimination sert tous les objectifs de guerre d’Israël : « détruire le Hamas, libérer les otages » et éliminer toute menace future en provenance de Gaza.

Cela envoie également un message dissuasif à l’Iran.

Il rappelle qu’Israël est confronté à une menace existentielle depuis le 7 octobre – non seulement la menace nucléaire iranienne, mais aussi les efforts de Téhéran pour construire un « carcan » autour d’Israël. La victoire contre le groupe terroriste palestinien du Hamas est « une condition sine qua non et cruciale pour la victoire sur l’ensemble de l’axe iranien, l’ensemble de l’axe du mal ».

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