Israël en guerre - Jour 568

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Villeurbanne : une femme juive agressée sur le chemin de son cours d’hébreu

La victime a déposé plainte et une enquête a été ouverte pour violences volontaires aggravées

Illustration : Une voiture de police arrive à la synagogue de Rouen, dans le nord-ouest de la France, le 7 janvier 2025, suite à la découverte d'un graffiti antisémite. Une femme responsable de la synagogue de Rouen, théâtre d'un incendie criminel en mai 2024, a annoncé avoir déposé plainte contre X le 6 janvier 2025, pour incitation publique à la haine. (Photo LOU BENOIST / AFP)
Illustration : Une voiture de police arrive à la synagogue de Rouen, dans le nord-ouest de la France, le 7 janvier 2025, suite à la découverte d'un graffiti antisémite. Une femme responsable de la synagogue de Rouen, théâtre d'un incendie criminel en mai 2024, a annoncé avoir déposé plainte contre X le 6 janvier 2025, pour incitation publique à la haine. (Photo LOU BENOIST / AFP)

Les faits remontent au 17 mars. Une femme de 46 ans se rend à son cours d’hébreu à Villeurbanne, dans la région lyonnaise, quand elle est prise à partie. La suspecte, une femme portant un voile noir, lui lance : « Ici, on n’est pas en Israël, sale juive. »

La victime, qui ne porte aucun signe distinctif d’appartenance à la communauté juive, est alors agressée physiquement.

Plaquée contre un mur par l’assaillante, qui la menace — « Si je te vois, je t’égorge » —, elle est rouée de coups. Une violente agression qui lui vaudra cinq jours d’incapacité totale de travail.

Sur X, la préfecture a fermement condamné « avec la plus grande fermeté cette nouvelle agression antisémite ».

La victime a déposé plainte le jour même de son agression. Le parquet de Lyon a confirmé l’ouverture d’une enquête pour violences volontaires suivies d’incapacité totale de travail n’excédant pas huit jours, commises en raison de l’origine, l’ethnie, la nation, la race ou la religion.

Cité par Le Progrès, le maire socialiste de Villeurbanne a assuré avoir demandé le renforcement de la sécurité des lieux de culte de la communauté juive. « Il faut être vigilant à ce que ces faits ne se normalisent pas », a-t-il fait valoir.

Cette agression survient quelques jours après celle d’un homme non juif, victime d’antisémitisme après un accident de la route. Visiblement alcoolisé, l’agresseur présumé est revenu sur place pour le prendre à partie et l’accuser des « massacres à Gaza ». La victime a subi une triple fracture du bras et 30 jours d’arrêt de travail.

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