Israël en guerre - Jour 344

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Yair Golan dit ne pas savoir si Israël est « vraiment un État démocratique »

Le leader de gauche a déclaré que, même si son parti croyait en la mise en œuvre d’une solution à deux États, Israël ne peut emprunter cette voie sans le retour de la sécurité

Yair Golan, leader du parti Avoda, lors d'une conférence de presse aux abords de la Knesset, à Jérusalem, le 15 juillet 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)
Yair Golan, leader du parti Avoda, lors d'une conférence de presse aux abords de la Knesset, à Jérusalem, le 15 juillet 2024. (Crédit : Yonatan Sindel/Flash90)

Yair Golan, chef du parti Les démocrates, à gauche, a déclaré dans une interview au journal britannique The Guardian qu’il ne savait pas si Israël pouvait encore être considéré comme une démocratie.

« Je ne suis pas sûr qu’Israël soit aujourd’hui vraiment un État démocratique », a déclaré Golan, qui a formé les Démocrates à la suite de la fusion du Parti travailliste et de Meretz, après avoir remporté les primaires travaillistes plus tôt cette année. « Ce n’est plus une question de gauche ou de droite : ces titres n’ont aucun sens. »

« La droite d’aujourd’hui en Israël est composée de gens qui pensent que nous pouvons annexer des millions de Palestiniens, et qu’Israël devrait adopter une sorte de politique de vengeance, que nous pouvons vivre de nos épées et ne pas tenter la réconciliation avec les Palestiniens ou avec toute autre entité hostile dans la région », dit-il. « Je pense que c’est tout le contraire. »

Golan a déclaré au Guardian que, même si son parti croyait en la fin de la présence militaire et civile d’Israël en Cisjordanie et en la mise en œuvre d’une solution à deux États, il savait qu’Israël ne pouvait pas emprunter cette voie tant que la sécurité n’était pas rétablie.

« Notre vision est celle d’une solution à deux États, mais pour l’instant, nous sommes une nation traumatisée. Les gens ont perdu leur sentiment de sécurité ; ils ne font pas confiance à l’armée israélienne pour les protéger », dit-il. « Nous devons être proactifs sur le plan militaire, mais nous devons combiner cela dans le même temps avec une vision politique. »

« Le camp libéral en Israël est toujours vivant », dit-il. « Nous ne nous battons pas pour la vengeance. Nous nous battons pour la sécurité d’Israël. »

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