Israël en guerre - Jour 566

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Amit Soussana: le gouvernement israélien ne prend pas la mesure de ce qu’endurent les otages à Gaza

L'ex-otage a déploré la reprise des combats contre le Hamas à Gaza, qui selon tous les autres ex-otages, met les captifs en danger

Amit Soussana, avocate et ex-otage israélienne rescapée du pogrom du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas, s'exprimant lors de la cérémonie de remise du prix international des femmes de courage, au Département d'État, à Washington, le 1ᵉʳ avril 2025. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)
Amit Soussana, avocate et ex-otage israélienne rescapée du pogrom du 7 octobre 2023 perpétré par le Hamas, s'exprimant lors de la cérémonie de remise du prix international des femmes de courage, au Département d'État, à Washington, le 1ᵉʳ avril 2025. (Crédit : Brendan Smialowski/AFP)

L’ex-otage Amit Soussana a déploré, dans une interview accordée à la chaîne N12, que le gouvernement du Premier ministre Benjamin Netanyahu n’ait pas pris la mesure de ce que vivent les otages retenus captifs à Gaza.

Après avoir reçu mercredi le Prix international 2025 du département d’État pour les femmes, Soussana a déclaré qu’il lui était difficile de voir l’engagement de l’administration Trump envers le sort des otages, alors qu’elle venait de rentrer à son hôtel après la cérémonie et de constater que l’armée israélienne intensifiait encore ses opérations militaires à Gaza, mettant les otages en danger.

Le gouvernement israélien est censé comprendre le sort des otages mieux que tout autre gouvernement, et pourtant il agit contre leurs intérêts, a jugé Soussana.

« Je ne veux pas imaginer ce qu’ils ressentent là-bas », a dit Soussana, ajoutant que l’espoir que le gouvernement œuvre à leur libération est la seule chose qui permet aux otages de tenir le coup et ceux qui réalisent qu’ils ne sont pas libérés après deux accords de libération en ont le cœur brisé.

« Survivre pendant tant de jours pour être tué par un bombardement, en particulier par l’armée israélienne, brise le cœur », a déploré Soussana.

Elle a également confié que Netanyahu ne l’avait pas contactée depuis qu’elle avait révélé en mars 2024 avoir été victime d’agression sexuelle pendant sa captivité, et qu’à l’exception du ministre des Affaires étrangères, personne d’autre au sein du gouvernement ne l’avait fait.

Soussana a dit qu’elle pensait que le fait de se manifester changerait l’approche du gouvernement, « mais dans les faits, cela n’a rien changé ».

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