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Les victimes du 7 octobre

Chavik Segal, 78 ans : Cette arrière-grand-mère exprimait son amour par de « petits gestes »

Assassinée par des terroristes du Hamas à Netiv Haasara le 7 octobre dernier

Chava 'Chavik' Segal (Crédit : Autorisation)
Chava 'Chavik' Segal (Crédit : Autorisation)

Chava « Chavik » Segal, 78 ans, a été assassinée par des terroristes du groupe palestinien du Hamas à proximité de sa maison dans le moshav Netiv Haasara le 7 octobre 2023.

Chavik, qui vivait dans une maison originale en bois sans mamad, s’est réfugiée dans l’abri anti-bombes de l’arrière-cour lorsque les tirs de roquettes ont commencé. Elle a été abattue dans l’abri par une rafale de balles tirées par des terroristes du Hamas qui s’étaient infiltrés dans la ville frontalière.

Elle a été enterrée le 19 octobre au kibboutz Ginegar, dans la vallée de Jezreel. Elle laisse derrière elle ses cinq enfants, Adi, Tzur, Noa, Hila et Ron, ainsi que 14 petits-enfants et une arrière-petite-fille. Son mari, Yigal, l’a précédée dans la tombe.

Chavik a grandi dans le kibboutz Ginegar, où elle a rencontré Yigal, son amour de jeunesse, selon l’éloge funèbre publié par l’État. Après la naissance de leurs deux premiers enfants, ils ont décidé de déménager dans la péninsule du Sinaï et se sont installés en 1972 dans l’implantation de Sadot, de l’autre côté de la frontière de Rafah, où le couple a eu trois autres enfants.

La famille y est restée pendant dix ans, jusqu’à ce que l’implantation soit évacuée en 1982 dans le cadre de l’accord de paix avec l’Égypte, une transition douloureuse dont Chavik ne s’est jamais vraiment remise, selon ses proches.

Chavik était un personnage pittoresque et débordant de vie, selon l’éloge funèbre de l’État. Elle avait une âme d’artiste qu’elle consacrait au chant, au dessin, à la sculpture, à la danse, au tricot et à la couture. Elle entretenait une relation étroite avec Bilha Inon, assassinée le même jour ainsi que son mari. Ensemble, elles faisaient des mandalas.

Chavik était également une nageuse assidue et faisait ses longueurs quotidiennes à la piscine.

Son amie Smadar Harpaz Saad a écrit sur Facebook que « Chavik, qui savait comment repriser une chaussette déchirée, coudre un bouton tombé, faire le plus bel emballage pour les pièces qu’elle brodait pour un petit-enfant avec des fils colorés et y attacher un petit mot », était décédée.

« À ma grande surprise, Chavik n’est plus là. Mais j’ai un peu de Chavik dans chacun de ses merveilleux enfants, qui sont proches de mon cœur comme des frères et sœurs, et dans chacun de ses petits-enfants, et même un peu en moi… Sa modestie. Sa concision. Son amour exprimé par des actions et des petits gestes ».

Son fils, Ron, a écrit en ligne que la famille citait Chavik et Yigal « en permanence. Vous avez été ensemble pendant plus de 50 ans, j’espère que vos âmes sont réunies dans le ciel ».

« Tu nous avais laissé tant de chansons pour nous souvenir de toi, mais la plupart d’entre nous sont sourds à la musique », a-t-il poursuivi. « Tu nous as laissé le sens de l’humour, la simplicité et la modestie, un grand cœur, l’amour de la terre et l’optimisme. Tu as laissé derrière toi une obstination et une ténacité ».

« Je te vois en chacun de nous, tes enfants, et tes adorables petits-enfants », a ajouté Ron. « Maman, toi et Yigal étiez des gens d’action. Votre esprit est bien vivant en nous. Je veux croire que ton âme douce et humble a trouvé le repos éternel. »

Pour lire d’autres hommages sur les victimes des massacres du Hamas du 7/10/2023 et de la guerre qui s’en est suivie, cliquez ici.

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