Décès d’une femme après le meurtre de toute la famille de son fils, le 7 octobre

Tamar Kutz, qui a perdu son fils et toute sa famille lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le kibboutz de Kfar Aza, est décédée lundi. Selon une connaissance, « elle était brisée depuis le massacre ».

Selon les médias israéliens, Tamar, âgée de plus de 70 ans, est décédée dans son lit, dans l’appartement où elle vivait avec son époux, après avoir été évacués du kibboutz.

Tamar et son mari, Benny, faisaient partie des premiers fondateurs du kibboutz, créé dans les années 1950. Ils y ont vécu toute leur vie et ont élevé leur fils Aviv au sein de la communauté. Elle a enseigné en maternelle et à l’école pendant des décennies.

Le 7 octobre, alors que le Hamas menait une invasion du sud d’Israël avec des milliers de terroristes, des terroristes armés ont pris d’assaut le kibboutz, situé à la frontière avec la bande de Gaza, massacrant 64 de ses 787 habitants et en enlevant 19 autres vers Gaza.

Parmi les victimes figuraient Aviv, 53 ans, son épouse Livnat, 49 ans, leur fille Rotem, 18 ans, ainsi que leurs fils Yonatan, 16 ans, et Yiftach, 14 ans. Les cinq membres de cette famille ont été retrouvés morts par balle dans leur maison, blottis les uns contre les autres dans une dernière étreinte.

La professeure Rachel Elior, une amie de la famille, a confié à Ynet qu’avant le 7 octobre, Tamar était « une femme dévouée à sa famille, une femme active, heureuse et épanouie. Depuis le meurtre tragique de ses cinq proches, elle souffrait d’un chagrin inconsolable et d’un cœur brisé. »

De gauche à droite : Aviv, Yonatan, Rotem, Yiftach et Livnat Kutz, tous assassinés par le Hamas à Kfar Azza le 7 octobre 2023. (Crédit : Facebook ; utilisée conformément à la clause 27a sur la loi du copyright)

Un habitant du kibboutz a expliqué au micro de la chaîne N12 que Tamar enseignait aux enfants de la maternelle l’amour de la nature et « leur apprenait à voir le monde et sa beauté ».

Tamar et Benny, qui ont passé cinq jours dans l’incertitude la plus totale quant au sort de leur fils et de sa famille, ont survécu à l’assaut sanglant en se réfugiant dans le mamad – abri anti-atomique –  de leur maison, d’où ils pouvaient entendre le carnage autour d’eux, tandis que les balles sifflaient à travers les fenêtres.

Dans une interview accordée à Ynet le lendemain des massacres, alors que le sort de son fils et de sa famille était encore inconnu, Tamar a déclaré les avoir vus pour la dernière fois la veille au soir, lorsqu’elle les avait invités à dîner.

La guerre a éclaté à Gaza lorsque quelque 6 000 Gazaouis dont 3 800 terroristes dirigés par le Hamas ont pris d’assaut le sud d’Israël le 7 octobre 2023, tué plus de 1 200 personnes, principalement des civils, enlevé 251 otages de tous âges, et commis de nombreuses atrocités et en utilisant la violence sexuelle comme arme à grande échelle.