Des proches d’otages américains expriment leur frustration au micro de CNN
Les familles, qui attendent depuis plus de onze mois la libération de leurs proches, retenus dans les geôles du Hamas, à Gaza, demandent à Israël de changer de stratégie
Des parents d’otages américains ont fait part à CNN, jeudi, de leur frustration face à l’absence de retour de leurs proches après près d’un an de guerre contre le groupe terroriste palestinien du Hamas à Gaza.
« Je demanderais au président [Joe] Biden d’avoir une conversation serrée avec le Premier ministre israélien [Benjamin Netanyahu] et de lui dire : ‘Ne retardez pas l’accord davantage. les objectifs et d’affaiblir votre propre équipe de négociation’ », a déclaré Adi Alexander.
Ruby Chen, père du soldat Itay Chen, dont la mort le 7 octobre avait été annoncée en mars et dont le corps est toujours détenu à Gaza, s’est également exprimé. « Mes attentes sont faibles. Je pense que nous devons tous nous regarder les uns les autres et dire : ‘Cela fait un an que nous faisons cela et nous n’avons pas réussi’ […] Je pense que nous devons nous remettre en question et dire : ‘Examinons les hypothèses fondamentales’ et dire : ‘D’accord, nous devons faire quelque chose d’autre’. »
U.S. hostage families warn against Middle East escalation
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On estime que 97 des 251 otages enlevés par le Hamas le 7 octobre se trouvent toujours à Gaza, y compris les corps de 33 otages dont le décès a été confirmé par l’armée. 105 civils ont été libérés au cours d’une trêve d’une semaine à la fin du mois de novembre, et quatre otages ont été remis en liberté avant la trêve. Huit otages, dont une soldate, ont été secourus vivants par les forces israéliennes, et les corps de 37 otages ont également été récupérés, dont trois ont été tués par erreur par l’armée lors d’un incident tragique en décembre.
Le Hamas détient par ailleurs les corps des soldats de Tsahal Oron Shaul et Hadar Goldin depuis 2014, ainsi que deux civils israéliens, Avera Mengistu et Hisham al-Sayed, qui sont tous deux censés être en vie après être entrés dans la bande de Gaza de leur propre chef en 2014 et 2015 respectivement.