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Donald Trump dîne avec Sara Netanyahu en visite dans son golf de Floride

L'épouse du Premier ministre dit avoir abordé la question des otages détenus à Gaza avec le président-élu et avoir souligné la "nécessité urgente de les libérer rapidement"

Le président élu des États-Unis Donald Trump dînant avec Sara Netanyahu, au Trump International Golf Course, en Floride, le 1er décembre 2024. (Crédit : Margo Martin/X)
Le président élu des États-Unis Donald Trump dînant avec Sara Netanyahu, au Trump International Golf Course, en Floride, le 1er décembre 2024. (Crédit : Margo Martin/X)

Dimanche soir, le président-élu des États-Unis, Donald Trump, a dîné avec Sara, l’épouse du Premier ministre Benjamin Netanyahu, au Trump International Golf Course qui se trouve à West Palm Beach, en Floride.

Le directeur adjoint de la communication de M. Trump a publié une photo du couple sur le réseau social X.

Mme Netanyahu se trouve à Miami pour plusieurs semaines afin de rendre visite à son fils Yaïr, qui vit en Floride depuis plus d’un an. Son déplacement la tiendra vraisemblablement éloignée du pays au moment où le Premier ministre doit comparaître pour corruption.

Mme Netanyahu a déclaré qu’elle avait abordé la question des otages détenus dans la bande de Gaza – qui avaient été enlevés en Israël, le 7 octobre 2023, lors du pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas contre le sud du pays, qui avait fait plus de 1 200 morts.

251 personnes avaient été kidnappées et emmenées en captivité à Gaza.

« Au cours de la rencontre, qui a été chaleureuse et amicale, nous avons discuté de nombreux sujets, notamment de l’amitié inébranlable entre Israël et les États-Unis et de l’importance de continuer à nourrir le lien unique entre nos nations », a-t-elle écrit dans un message Instagram en anglais et en hébreu.

« J’ai également attiré l’attention du président sur les immenses souffrances qu’Israël a endurées le 7 octobre et sur l’inhumanité des terroristes du Hamas qui retiennent nos citoyens en otage dans des conditions difficiles. J’ai insisté sur la nécessité urgente d’agir pour leur libération et leur retour rapide », a-t-elle déclaré.

L’ancien président américain Donald Trump (au centre) accueillant le Premier ministre Benjamin Netanyahu et son épouse Sara, dans son centre de villégiature de Mar-a-Lago, en Floride, le 26 juillet 2024. (Crédit : Bureau du Premier ministre)

« Nous avons également discuté de l’importance stratégique de la victoire d’Israël dans la lutte contre l’axe du mal pour un avenir plus stable et plus sûr, non seulement au Moyen-Orient, mais dans le monde entier », a écrit Mme Netanyahu, ajoutant qu’elle félicitait M. Trump pour sa victoire électorale.

M. Trump a noué des relations avec l’épouse de M. Netanyahu et il n’hésite pas à la complimenter lorsqu’il se trouve en sa présence.

Lorsque les Netanyahu avaient rencontré M. Trump pour la dernière fois, au mois de juillet, le candidat à la présidence de l’époque avait déclaré que Sara était son « arme secrète » pour maintenir de bonnes relations avec son époux – même si les liens entre les deux dirigeants ont connu des moments difficiles.

« Tant que j’ai Sara, tout va bien », avait alors plaisanté M. Trump.

Le futur président américain a déjà reproché à M. Netanyahu de ne pas avoir empêché le massacre perpétré par le Hamas dans le sud du territoire israélien.

Les relations entre le Premier ministre et M. Trump s’étaient détériorées lorsque M. Netanyahu avait félicité le président américain Joe Biden pour sa victoire à l’élection de 2020, dont M. Trump contestait – à tort – les résultats.

M. Trump avait fustigé avec colère M. Netanyahu, déclarant au journaliste israélien Barak Ravid : « Qu’il aille se faire foutre », lors d’une interview réalisée quelques mois plus tard.

Mme Netanyahu s’est parfois attirée les foudres des familles d’otages. En septembre, elle avait, semble-t-il, irrité certaines familles lors d’une rencontre en dénonçant les « manifestations choquantes » qui prenaient pour cible le gouvernement de son mari, affirmant qu’il « faisait tout ce qu’il pouvait » pour le retour de leurs proches, avait alors rapporté la chaîne N12.

Le même mois, la diffusion par la chaîne N12 d’enregistrements d’une réunion avec des familles d’otages l’avait montrée affirmant à un proche d’otage enlevé lors du festival de musique Nova, qui s’était tenu près de Gaza le 7 octobre, que le gouvernement n’était pas au courant de l’événement et qu’il n’était donc pas responsable du massacre qui s’y était déroulé.

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