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En pénurie de carburant, l’Iran rationne son électricité

Le gouvernement a ordonné l'arrêt de l'utilisation de mazout de mauvaise qualité dans 3 centrales électriques à Arak, Ispahan, et à Karaj, pour "assurer la santé" de la nation

Abbas Aliabadi, ministre iranien de l'Énergie, le 1e juillet 2023. (Crédit : Capture d’écran Wikipedia ; CC BY 4.0)
Abbas Aliabadi, ministre iranien de l'Énergie, le 1e juillet 2023. (Crédit : Capture d’écran Wikipedia ; CC BY 4.0)

Les autorités iraniennes ont annoncé un plan de rationnement de l’électricité à partir de lundi dans Téhéran et d’autres provinces du pays en raison d’une pénurie de carburant dans les centrales, a indiqué l’agence de presse officielle Irna.

Selon un programme publié par Irna, des coupures d’électricité sont prévues dans différents secteurs de la capitale pendant deux heures, entre 9 heures et 17 heures.

Un plan similaire a été annoncé pour plusieurs autres provinces du pays, notamment Qom (centre), Kerman (sud-est), et Guilan et Ardabil dans le nord, selon Irna.

La compagnie publique de distribution d’électricité a justifié cette décision par la « limitation de l’approvisionnement en gaz combustible des centrales électriques » et par le décret du gouvernement « interdisant l’utilisation du mazout dans certaines centrales électriques ».

La durée du plan de rationnement n’a pas été précisée.

Ces dernières années, de nombreuses grandes villes d’Iran ont été touchées par la pollution, provoquée selon les experts par l’utilisation de mazout de mauvaise qualité dans les centrales.

Mercredi, le gouvernement a ordonné l’arrêt de l’utilisation de cette substance dans trois centrales électriques à Arak et Ispahan, dans le centre, et à Karaj, à l’ouest de Téhéran, pour « assurer la santé » de la nation.

Des coupures de courant à répétition, notamment en été, ont provoqué la colère des citoyens ces dernières années.

En juillet, les autorités ont décrété une réduction de moitié du temps de travail dans plusieurs institutions gouvernementales pendant plusieurs jours pour économiser l’énergie.

L’Iran était le septième producteur mondial de pétrole brut en 2022 et possède les troisièmes réserves prouvées derrière le Venezuela et l’Arabie saoudite, selon l’Agence américaine d’information sur l’énergie.

Dimanche, l’agence Irna a rapporté que la vice-présidente iranienne chargée de l’environnement, Shina Ansari, doit participer à la COP29, qui s’ouvre ce lundi en Azerbaïdjan.

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