Israël en guerre - Jour 500

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Gadi Eisenkot critique la décision de Gideon Saar d’avoir réintégré le gouvernement

"Chacun agit selon sa propre échelle de valeurs, et l'histoire le jugera", a déclaré le député HaMahane HaMamlahti, qualifiant le comportement de son ex-allié de "regrettable"

Le ministre de la Justice et chef du parti Tikva Hadasha Gideon Saar (à droite) et le député Kahol Lavan Gadi Eisenkot tenant une conférence de presse annonçant la fusion de leurs partis au sein de l'alliance HaMahane HaMamlahti, à Ramat Gan, le 14 août 2022. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)
Le ministre de la Justice et chef du parti Tikva Hadasha Gideon Saar (à droite) et le député Kahol Lavan Gadi Eisenkot tenant une conférence de presse annonçant la fusion de leurs partis au sein de l'alliance HaMahane HaMamlahti, à Ramat Gan, le 14 août 2022. (Crédit : Tomer Neuberg/Flash90)

Au micro de la radio de l’armée, le député Gadi Eisenkot (HaMahane HaMamlahti) a fustigé jeudi le ministre sans portefeuille Gideon Saar, dont le parti Tikva Hadasha a récemment réintégré la coalition après l’avoir quittée en mars.

« Chacun agit selon sa propre échelle de valeurs, et l’histoire le jugera – et j’estime que ce n’est pas avec beaucoup de respect », a déclaré Eisenkot, qualifiant le comportement de Saar de « regrettable ».

Le parti centriste d’Eisenkot – qui à l’époque avait fusionné avec le parti de droite de Saar – a rejoint le gouvernement quelques jours après le pogrom perpétré par le groupe terroriste palestinien du Hamas le 7 octobre 2023 dans le sud d’Israël, mais l’a quitté en juin, critiquant la prise de décision du gouvernement comme étant motivée par des considérations politiques.

En réponse à ces critiques, Saar a expliqué qu’il avait démissionné du gouvernement au cours d’une période d’action militaire insuffisante dans la guerre qui coïncidait avec le mandat d’Eisenkot et du chef du parti HaMahane HaMamlahti, Benny Gantz, dans le cabinet de guerre aujourd’hui disparu.

Saar a également accusé Gantz et Eisenkot d’avoir empêché, « à dessein et plus d’une fois, l’entrée dans le cabinet de guerre de ministres souhaitant une action plus offensive ». Il a ajouté que lui, Saar, avait démissionné des mois avant Eisenkot et Gantz – et que le « piétinement » du gouvernement avait pris fin après la fin de leur mandat, conduisant à l’élimination de plusieurs hauts responsables du terrorisme et à une opération terrestre au Liban.

« L’Histoire jugera », a-t-il ajouté.

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